Coupe du monde 2014 : pour l'Angleterre, "il n'y a pas que Luis Suarez"
Battue d'entrée par l'Italie, l'Angleterre doit se défaire de l'Uruguay de Luis Suarez lors de son prochain match. Mais les hommes de Roy Hodgson refusent de se focaliser sur l'attaquant de Liverpool.
C'est dans un complexe militaire de haut niveau que l'Angleterre prépare son second match, déjà décisif, ce 19 juin face à l'Uruguay. Coincés entre la mer et la montagne, les hommes de Roy Hodgson n'ont plus le choix : "Il nous reste quatre points à prendre si on veut espérer", comme l'assure Daniel Sturridge, buteur lors de la défaite devant l'Italie (2-1).
S'ils veulent aller loin dans cette Coupe du monde, les Anglais devront en effet s'imposer pour se débarrasser de l'Uruguay et du Costa Rica. Mais le prochain adversaire des Three Lions dispose d'arguments, notamment en attaque où le duo Edinson Cavani-Luis Suarez fait suer plus d'un défenseur.
Absent lors de la défaite surprise face au Costa Rica, l'attaquant uruguayen de Liverpool pourrait revenir pour faire des misères à la défense anglaise. Mais cela ne semble pas inquiéter outre mesure son coéquipier chez les Reds. "Ce qui m'intéresse, c'est l'Angleterre. Pas Suarez, pas Cavani... L'Uruguay est une bonne équipe qui a de très bons joueurs et ils voudront se rattraper après le premier match. Nous aussi", a ainsi botté en touche Sturridge.
Tous les "matches sont des finales" lors d'un Mondial
Même son de cloche pour Daniel Welbeck. "Nous aussi, nous avons des joueurs de classe mondiale. Comme Wayne Rooney. Où qu'il joue, il nous offre de la flexibilité. Wayne compte 93 sélections, c'est un des meilleurs buteurs de l'histoire", explique le Mancunien. Les statistiques penchent pourtant du côté de Suarez, opéré du genou en mai, qui reste sur une saison tonitruante (31 buts en 36 matches).
Les deux jeunes buteurs l'assurent pourtant, ils n'ont pas vraiment la pression au moment d'aborder une rencontre qui pourrait tout changer. "Tous les matches sont des finales dans une Coupe du monde", confie ainsi Sturridge. "Un match nul pourrait être suffisant mais si j'ai appris quelque chose à Liverpool, c'est qu'il ne faut pas compter sur les autres. Si vous avez votre destin entre vos mains, il ne faut pas s'attendre à des faveurs. Il ne faut pas avoir fait Sciences Po : il reste deux matches, il nous faut quatre points au minimum." "Nous savons ce que nous avons à faire. C'est la même chose à chaque match : il faut y aller et gagner", surenchérit Welbeck.
