Les femmes ne sont pas à l'aise avec leurs parties les plus intimes ? C'est ce que révélait une étude britannique publiée l'année dernière. Selon les chercheurs, plus de la moitié des femmes interrogées ne connaissent pas leur anatomie et ne savent pas localiser, sur un schéma, leur vagin, a rapporté le journal anglais The Independent.
Une autre étude australienne, rapportée par le site Inquisitr, explique quant à elle que la moitié des femmes ne savent tout simplement pas à quoi ressemble un vagin" normal"... et se posent donc des questions sur la "normalité" de leurs parties intimes.
Pour briser le tabou, éduquer les femmes, les aider à prendre possession de leurs corps et à s'affirmer telle qu'elles sont, plusieurs artistes ont décidé de se mettre à la tâche. Qu'ils soient photographes ou écrivains, ils proposent aux femmes une autre vision de leur intimité : c'est cru, vrai, parfois poétique, mais surtout, loin des fantasmes et de cette perfection véhiculée par l'imagerie du porno. La preuve par quatre.
Tous les vagins sont beaux. Layla Martin, spécialiste de la sexualité sur YouTube notamment, a sorti son appareil photo pour immortaliser, non pas les vagins comme le nom de son projet le suggère, mais les vulves de quelques femmes.
L'objectif ? Permettre à ses modèles de pouvoir observer leur intimité et de bénéficier d'un regard bienveillant sur une partie de leur corps que certaines avouent comme constituant un territoire inconnu peu désirable. Le résultat est émouvant et à voir en vidéo (en anglais).
Solange te Parle est, elle aussi, est Youtubeuse. Dans ses vidéos, la Québécoise parle de cinéma, d'amour, de pénis ou de vulve. L'une de ses dernières vidéos est une ode à l'intimité féminine et fait la promotion de son dernier ouvrage : Très intime (aux éditions Payot).
Dans ce recueil de témoignages, Solange (de son vrai nom Ina Mihalache) donne la parole à des femmes de 18 à 46 ans, parlant sans tabou de leurs expériences sexuelles. Des récits francs qui font du bien.
Jacqueline Secor dessine et peint des vagins colorés et fleuris. Un projet engagé que cette Américaine justifie par ces mots : "Les femmes et les filles doivent faire face quotidiennement aux critiques. Elles ne concernent pas ce qu'elles accomplissent ou ce qu'elles pensent mais le corps dans lequel elles sont nées", dénonce l'artiste sur son site. "Cette série crée un espace sans comparaison, où tous les corps sont honorés pour leur originalité et singularité".
Pour représenter l'intimité féminine, Stephanie Sarley utilise quant à elle des fruits et légumes. Cette artiste contemporaine poste sur son compte Instagram des vidéos de ses doigts en train de masturber des kiwis, mandarines, avocats ou autres produits de la nature se rapprochant d'une vulve.
"C'est important pour moi de montrer que les vagins ne sont pas des choses dont on doit avoir honte, qu'il faut protéger, cacher ou contrôler", a expliqué Stephanie Sarley au Huffington Post.
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