VIDEO - Drones civils, fonctionnement et usages

Les drones civils, engins volants pilotés à distance, sont de plus en plus présents dans notre environnement quotidien, en témoignent la multiplication des survols de drones non identifiés depuis plusieurs mois ou encore le désir de certaines entreprises, comme Amazon, de les utiliser. 

Leur application, d'abord militaire, est à présent largement répandue dans le civil et pour les loisirs, mais encore à ses fins commerciales. En général, on les dirige avec une télécommande, une tablette ou un smartphone. Mais certains peuvent naviguer de façon autonome, guidés par GPS.

Des modèles, des prix et des usages variés

D’un modèle à l’autre, performance ou taille peuvent être très différentes -  allant de quelques grammes à plusieurs centaines de kilos. Leur prix varie également : d’une cinquantaine de dollars pour un modèle de base équipé d’une simple caméra, à des milliers de dollars pour les drones hi-tech, équipés des dernières fonctionnalités.

Aujourd’hui objet d’un engouement croissant, leurs usages sont multiples pour :
- Inspecter les récoltes, dans l’agriculture
- Réaliser des relevés topographiques
- Surveiller des réseaux ferroviaires ou électriques
- Livrer des colis
- Effectuer des prises de vues ou vidéos aériennes pour des journalistes, des metteurs en scène ou des fans de sports extrêmes.

Un secteur vecteur d'emplois

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Rien que dans l’espace aérien américain, le secteur des drones civils, en plein boom, pourrait créer 100 000 emplois d’ici 2025, et injecter des milliards de dollars dans l’économie. Ce marché étant en plein essor, la réglementation en vigueur pour ces aéronefs de loisirs ou à usage commercial – qui diffère d’un pays à l’autre - évolue rapidement. Mis entre des mains mal intentionnées, les drones peuvent être utilisés à des fins illicites : atteinte à la vie privée, espionnage ou même trafic de drogues.

La France a été l'un des premiers pays à adopter en avril 2012, via deux arrêtés, une réglementation sur l'usage des drones civils et l'un des premiers à autoriser, à des conditions strictes, le vol "hors de vue du pilote". Conséquence directe, la France est un pays qui compte un très grand nombre d'opérateurs de drones, en très grande majorité pour la prise de vues.

Un vol inconséquent peut déclencher un véritable bouquet de délits et infractions comme l'entrave à la circulation aérienne, la mise en danger de la vie d'autrui, l'usage de fréquences non autorisées ou encore l'atteinte à la vie privée. Les sanctions peuvent, selon les cas, atteindre jusqu'à cinq ans de prison et 75.000 euros d'amende.