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"Danse avec les stars" offre des "moments pittoresques, ubuesques, charmants"

ÉDITO - Isabelle Morini-Bosc dresse un bilan du premier numéro de "Danse avec les stars", saison 8, qui voit s'affronter de vraies personnalités.

Les danseurs de "Danse avec les stars"
Crédit : Twitter Danse avec les stars
Laure-Hélène de Vriendt

Soyons clairs, je me fiche de l'audience de Danse avec les stars même si, avec près de 4.2 millions de téléspectateurs, c'est effectivement le plus faible score depuis le démarrage de ce télé-concours, dont la huitième saison a débuté samedi 14 octobre sur TF1. Comme dit l'autre, "laisse aller c'est une valse et attends la fin de la danse pour mieux voir les éventuels faux pas" !

On va donc en fait jouer les rasoirs à deux lames, et faire le coup du avant-après, en revenant sur ce concours de danse de salon destiné à des personnalités. Le programme était-il-en effet raté parce que le public n'a pas suffisamment suivi ? Sûrement pas.

Le programme était-il aussi parfait que le téléspectateur était en droit de l'exiger ? Pas davantage. Mais, question corollaire, ce même téléspectateur mérite-t-il d'avoir un programme parfait ? Objectivement, non. 

Des spectateurs désinvoltes

Les soirées divertissement sont en effet techniquement conçues, rappelons-le, pour pallier l'inattention chronique d'un individu qui, sagement assis dans une salle de cinéma (il n'a pas le choix), devient une sorte de Zébulon à ressort dans son salon. Il se lève, se rassied, prend une bière dans le réfrigérateur, se fait un expresso (c'est fort de café), consulte ses messages, en écrit, se met à la fenêtre pour fumer puis se vautre à nouveau sur son canapé en lâchant : "C'est pas terrible, ton truc", un "truc" dont il a seulement vu un quart d'heure vraiment utile. 

C'est cette désinvolture qui contraint les producteurs à un perpétuel rappel des faits à l'écran, d'où le sentiment (justifié) que chaque grand divertissement dure autant qu'un jour polaire. Et qui est pénalisé ? Le téléphage fidèle au poste et à TF1 dès 20h50, et donc obligé de supporter ces redites qui alourdissent l'ensemble ! Elles ne sont toutefois, heureusement, pas suffisantes pour gâcher le plaisir de ceux qui aiment voir de beaux numéros de danse, ou de ceux qui regardent en espérant plus ou moins consciemment la chute de l'un des apprentis-Noureev. 

Il y a eu des moments pittoresques, ubuesques, désarmants, charmants.

Isabelle Morini-Bosc
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On compte en effet chaque année plusieurs entorses, preuve qu'il est faux d'affirmer régulièrement qu'ils ne se sont paradoxalement pas foulés ! Reste que samedi dernier, il y a eu le quota et le comptant de moments pittoresques, ubuesques, désarmants, charmants, et pour tout dire enthousiasmants. "Les candidats sont tout sauf des stars", bougonnent certains. Et si on disait tout simplement que la "star" (mot détestable), c'est le programme. 

Il est d'ailleurs amusant de constater que ce reproche vient de journaux mettant régulièrement à la Une des bimbos de télé-réalité et qualifiées de "stars" dans les gros titres. Si tout est star, comme je le constate et le déplore, alors les "vedettes" de cette huitième saison le sont a fortiori. 

Le musicien Sinclair et Denitsa Ikonomova dansent ensemble
Crédit : Jean-Marc Haedrich/SIPA

Les observateurs des médias ne connaissent sûrement pas Agustin Galliana de Clem, mais le public, lui, le reconnaît. Et si on entre (si on ose dire) dans le vif du sujet, n'était-il pas drôle, le très intellectuel chanteur Sinclair qui, malgré sa timidité, y est allé, comme on dit, jouant du bassin comme s'il jouait sa vie. "Tu es incroyablement sexe", lui a d'ailleurs affirmé avec enthousiasme l'intransigeant Chris Marques. C'était aussi incongru que d'entendre un crapaud-buffle entonner la Marseillaise ou la Carmen de Bizet ! La plus grande surprise est toutefois venue de la miss météo Tatiana Silva, dont on ne savait trop dire si le duo qu'elle formait avec Christophe Licata était très show ou trop chaud.

Quant à notre Camille Lacourt mouillant le maillot, il prouvait qu'un centre de gravité loin du sol, c'est bon pour les portés mais mauvais pour l'agilité. On verra en le suivant si, comme le disait Coluche, la "bonne taille, c'est quand les deux pieds touchent le sol". À vérifier ! 

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