Près de Chateaudun, à Lanneray, la brocante Broc’Chic, aménagée dans une partie d’une jolie longère, est tenue par le jeune brocanteur Christophe. Son truc à lui, c’est de découvrir des objets étonnants, rares, voire insolites, comme cette liseuse en faïence craquelée, représentant un singe grimpant sur un obélisque.
Christophe a accumulé pas mal de meubles et objets du 18ème mais on sent une nette préférence pour ceux d’époque Art Déco. C’est une brocante, un bric à brac élégant où vous trouverez de l’ancien comme du moderne.
Vous pourrez aussi y trouver des boules porte-perruque datées de la fin du 19ème siècle. Elles valent au minimum 200 euros mais à l’image du lieu, les prix sont aussi très variés : tables pliantes de jardin à 130 euros, panières en argent à 30 euros, des meubles ou des tableaux bien plus chers, selon le style et l’époque. Christophe a aussi une particularité : il chine sur commande. Vous lui dites ce que vous recherchez, vous lui donnez votre budget et il part en chasse.
Broc'Chic
RD 31, Lieu-Dit La Geôle,
28200 Lanneray
Du jeudi au samedi de 11h à 18h30
Le dimanche de 11h à 16h
Mais aussi sur rendez-vous et sur internet
Pourquoi ne pas cuisiner des frites de patate douce ? Si vous n’avez pas de fiteuse, pas de panique, utilisez votre four. Quel que soit votre matériel, faites bien attention, car la patate douce cuit assez vite et si vous la cuisez trop, elle risque de se déliter.
Au four, ce qui est génial, c’est qu’on obtient quelque chose de confit, presque caramélisé. Cela peut accompagner une bonne vieille pintade rôtie, toute simple, parfait pour un dimanche midi. Comment s’y prendre ? Pelez et coupez vos patates douces en grosses frites plus ou moins régulières, dans les 2 cm de section. Votre four est déjà chaud bouillant (220°, th.7-8) et vous y avez mis un plat en métal à préchauffer. La pintade, elle, vous l’avez déjà mise en cuisson depuis une petite heure.
Vous sortez donc votre plat du four 20 à 30 minutes avant la fin de la cuisson de la pintade, vous jetez les frites de patate douce dedans, vous ajoutez quatre gousses d’ail entières, vous arrosez d’huile d’olive, vous parsemez de thym frais et vous secouez énergiquement le plat pour que l’huile et le thym se répartissent bien partout. Laissez cuire pendant 25 minutes en retournant les légumes de temps en temps. Ils vont commencer à griller et à caraméliser. Et quand ils vous semblent bien dorés, quand la pointe d’un couteau s’enfonce facilement, c’est le signe que vous pouvez passer à table.
Et si vous voulez ajouter une touche de sucre pour que cela caramélise encore mieux, vous mettez en début de cuisson deux ou trois cuillères à soupe de sirop d’érable, et dans ce cas vous n’oubliez pas la fleur de sel à la fin pour assaisonner et apporter un peu de croquant et d’équilibre à cette garniture douce et d’un bel orangé.
L’Ecole du Breuil est un remarquable centre de formation pour les jardiniers professionnels et amateurs. Dans un cadre splendide, plus de 6.000 espèces de plantes sont présentées avec beaucoup de pédagogie. C’est un vrai arboretum, avec plus de 800 arbres remarquables. À côté, il y aussi un ensemble de jardins sur 6 hectares, des serres, des rosiers, des fruitiers. Mêmes les légumes ne sont pas oubliés.
Cet hiver, on trouve dans ce jardin le Chimonanthus praecox. C’est l’un des plus parfumés des arbustes d’hiver. Un bouquet de deux mètres de haut sur un peu moins de large, sans feuilles en cette saison mais, en revanche, entièrement couvert de drôles de petites clochettes jaune doux s’ouvrant avec un cœur pourpré. Le parfum est un cocktail de miel, d’ananas, de mangue, et de fruits de la passion.
Cette plante n’est pas difficile à cultiver. Il se contente d’un sol médiocre et ne demande aucun soin. Même pas de taille. C’est au soleil qu’il se plait. Comme il pousse lentement, il convient aux petits jardins. Un bon point : il a la réputation de bien se comporter en bac sur un balcon. On trouve des jeunes plants pour la somme de 22 euros.
Le jardin de l’Ecole du Breuil peut se visiter tous les jours, y compris le dimanche. La visite est gratuite. C’est à 10 minutes à pied de la gare du RER de Joinville le Pont.
Comment s’y prendre pour donner un aspect vieilli à vos meubles ? Il faut un pinceau, de la peinture et du papier journal. L’intérêt est d’apporter un peu de cachet à un meuble qui n’en a pas ou accentuer une façade déjà très abimée. Pour les couleurs, il en faudra deux d’une même famille comme par exemple un bleu et un vert, un rouge et un orange ou un gris et un vert.
Passez une première couche de peinture de manière traditionnelle. Une teinte plus claire que celle que vous mettrez au-dessus. Puis froissez le papier journal en boule et défroissé le pour lui donner plein de petits plis. Une fois la première couche de peinture sèche, passez à la seconde couche, la couleur la plus foncée. Et c’est là qu’on ne va pas du tout respecter les règles élémentaires puisqu’on va diluer cette peinture. La peinture étant très liquide, elle va couler et laisser des traces et c'est l'effet recherché..
Appliquer sur la couche de peinture fraiche votre feuille de journal, puis retirez le papier et là vous voyez une peinture lisse par endroits, et comme tachée par d’autres. Vous faites toute la porte comme ça, en changeant le papier à chaque fois. Vous obtiendrez un aspect texturé, avec les marques du temps.
Cette technique peut se faire sur une armoire trouvée dans une brocante, sur une porte, ou un plateau de table qui est déjà bien abimé. Vous pouvez faire la même chose avec du papier bulle.
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