On vend de tout dans les salles des ventes : de l’électroménager aux tableaux en passant par ce qu’on appelle la drouille, la marchandise sans grande valeur. Aujourd’hui, d’un seul clic, vous trouvez une SVV (Société de Ventes Volontaires) proche de chez vous en consultant ce site. Et pour être informé des dizaines de ventes aux enchères (appelées aussi vacations) qui se déroulent quotidiennement en France, car il y a des salles des ventes dans de très nombreuses villes, allez chercher du côté de la presse spécialisée comme La Gazette de Drouot pour les ventes d’art, Le Moniteur des ventes pour les biens d’équipement, ou même les sites internet des maisons de ventes.
Si on peut passer pas les sites internet, il vaut mieux privilégier la visite. Une photo, aussi bonne soit elle, ne remplace pas le contact direct avec l’objet. Et puis c’est magique une visite ! Ça se déroule souvent la veille en matinée et on peut approcher les objets, souvent les prendre en main, même ceux, bien trop rares et trop cher pour notre budget ! Et discuter avec des experts. Ce que, au passage, je vous recommande de faire, cela vous donnera une idée plus précise de la valeur de l’objet. Le lendemain, donc, c’est le moment tant attendu, la vente, avec à la table, le commissaire priseur et son marteau et autour de lui ses accesseurs. Pour votre baptême du feu, contentez-vous de regarder pour voir comment ça se passe. Attention, le commissaire-priseur fait progresser la vente selon un pas d’enchère qu’il a fixé à 50, 100, 1000 euros ou plus. Fixez-vous des limites de prix et soyez attentif aux gestes des différents enchérisseurs ça va très vite.
Si c'est vous qui remportez l'enchère, on va d’abord vous demander votre nom et un chèque en blanc signé, contre la remise du ticket portant le numéro du bien. Encore appelée "bordereau de vente", cette facture reprend les caractéristiques de l’objet, le prix marteau et le montant des frais acheteurs, elle est obligatoire. C’est votre titre de propriété, utile pour toute revente ultérieure et pour les assurances. Sachez enfin qu’au prix marteau, s’ajoute les frais d’adjudication de 10 à 20 % (qui peuvent être dégressifs en fonction de l’importance de l’enchère) et sur leur montant, une TVA de 19,6 %, sauf pour les livres à 5,5 %. Si vous voulez partir avec votre achat, il suffit d’aller au "poste d’encaissement". Si l’objet est petit, vous l’emportez, sinon, les objets sont généralement stockés sans frais et les maisons de ventes peuvent même vous mettre en relation avec des professionnels du transport.
Au menu, quelque chose qu'ils vont adorer : du vrai poisson pané ! Il faut juste un peu de doigté et un peu d’envie, et c’est plié en une demi-heure… Par contre, il faut simplement avoir une bonne dose d’huile neutre, de quoi faire un grand bain de friture, parce qu’on va préparer une espèce de petit clin d’œil à ce vieux classique des guinguettes : une petite friture de goujons.
Alors, nous on ne va pas faire de goujons, mais des goujonnettes de merlan, autrement dit de petits bâtonnets légèrement panés puis frits, et servis brûlants, avec un petit filet de citron ! Alors, on y va ? Votre poissonnier vous a levé les filets deux gros merlans et retiré leur peau. Ces filets, à la maison, vous les rincez à l’eau glacée puis vous les séchez soigneusement et vous les taillez en lamelles de 2 à 3 cm de large. Vous les salez légèrement et vous les remettez de suite au frais, le temps de préparer votre panure. Donc farine, œufs battus et chapelure, vous trempez les morceaux de poisson dans cet ordre là : farine, œufs, chapelure.
Moi, pour le côté pratique, je mets la farine assaisonnée dans un sachet à congélation, le poisson dedans, je secoue comme un dératé et ça permet d’obtenir quelque chose de bien régulier, sans grumeaux. Ensuite, passage à l’œuf puis à la chapelure, pour bien enrober les morceaux de poisson, et de suite, vous faites frire dans une huile bien chaude mais pas bouillante, et attention aux giclées. Vous procédez en plusieurs fois pour obtenir des cuissons uniformes, blondes, ça va très vite, et vous servez ça ensuite bouillantissime avec fleur de sel, zestes de citron jaune et quelques gouttes de jus. Petite astuce, encore une, je mélange deux pincées de quatre-épices à la farine, ça apporte un vrai plus, et les mouflets adorent cette petite et subtile note épicée — je sais de quoi je parle !
Les jardiniers cultivent de plus en plus de plantes rustiques en pot dans leur jardin ou sur leur balcon. Dans la mesure où elles sont rustiques et donc naturellement résistantes au froid, ça peut paraître absurde de les protéger en hiver. Surtout dans les climats doux comme la Bretagne, le midi et une bonne partie de la région parisienne. Mais il faut tout de même faire attention dans les régions froides, comme dans le Morvan. Il y a aussi tout le Massif Central, les Vosges, le Jura, les Alpes, les Pyrénées. Dans ces régions, certaines plantes à la mode, comme les heuchères, sont à la fois rustiques en pleine terre et fragiles en pot.
En pleine terre, le froid descend lentement dans le sol. Les racines ont plusieurs jours pour s’adapter au gel. Une partie de l’eau s’évacue peu à peu des cellules végétales. Les sels minéraux et les sucres, eux, ils restent dans la cellule. Et le sel et le sucre sont de très bons antigels. Donc la souche ne gèle pas. En pot, c’est différent. Le pot peut se transformer en bloc gelé en une seule nuit, glaçant d’un coup les racines, sans qu’elles aient pu s’adapter. Et puis, le jour suivant, il y a un soleil radieux qui réchauffe le pot et réveille les racines. Une fois, deux fois ça va mais si c’est pendant 15 jours, les racines, elles ne savent plus où elles en sont et il y aura du dégât.
Vous pouvez donc entourer vos pots avec du plastique à bulle. C’est pas ravissant mais c’est efficace. Si c'est l'hiver du siècle, vous couvrez vos pots avec plusieurs couches de voile de forçage. C’est incroyablement efficace mais, attention, uniquement si le voile est sec. Si vous avez la chance d’avoir un petit auvent très aéré, où il gèle mais où il ne pleut pas, c’est l’idéal.
Aujourd'hui, nous nous penchons sur l'histoire de cet hôtel particulier qu'est le Musée Rodin, bien abîmé par les bonnes sœurs et qui vient de faire peau neuve, dans le 7ème arrondissement de Paris. Le musée est hébergé par l’hôtel Biron, une demeure aristocratique du 18ème siècle, richement décorée. En 1754, le jardin était considéré comme l’un des plus beaux de Paris. Ce lieu a abrité ensuite l’ambassade de Russie, puis les bonnes sœurs sont arrivées et l’ont dépecé. Elles en ont fait une pension qui accueillait des jeunes filles, il leur fallait à tout prix une chapelle et comme elles n’avaient pas un rond, elles ont vendues toutes les richesses intérieures : la rampe de l’escalier en bronze doré, les peintures des dessus de portes, les somptueuses boiseries, et tutti quanti. En 1905, on leur confisque, c’est la séparation entre l’église et l’État et le bâtiment est promis à la démolition.
Des artistes s’y installent, il y aura dans ces murs : Jean Cocteau, Henri Matisse, la danseuse Isadora Duncan et en 1908 Rodin. Lorsqu’il arrive, il est séduit par le jardin à l’abandon et les lapins qui courent partout. Et il finira par l’acheter à l’état. Enfin acheté, il a plutôt fait un deal. Il a donné à l’état la totalité de son œuvre contre l’assurance que ce lieu deviendrait un musée. Le 24 décembre 1916, l’Assemblée et le Sénat acceptait la donation, et le musée verra le jour en 1919. Rodin était mort depuis deux ans, en 1917. Cet hôtel particulier a été son lieu de travail et aussi son domicile.
Le Musée a rouvert mi-novembre après trois ans de gros travaux pour le mettre aux normes, avec un musée qui est resté en partie ouvert et de grosses surprises : le bâtiment était en mauvais état : fissures, poutres vermoulues, des corniches rafistolées avec du papier mâché, des parquets rapiécés.
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