L'île de Sainte-Hélène fait l'objet d'une exposition aux Invalides. Et à cette occasion, L'Express nous fait découvrir un homme pas banal : Michel Dancoisne-Martineau, directeur des domaines nationaux de Sainte-Hélène, consul honoraire de la République dans ce petit bout de France perdu sur un caillou britannique dans l'Atlantique sud. Une île "chiée par le diable entre les deux mondes" selon l'un des compagnons d'exil de Napoléon. Pourtant, Michel Dancoisne en est tombé éperdument amoureux. Et comme souvent dans les grandes histoires d'amour, c'est totalement par hasard qu'il a connu Sainte-Hélène.
"C'était il y a 30 ans. Il n'est jamais reparti, et il ne la quitte presque jamais. Il veille sur les 16 hectares du domaine français : la maison de Longwwod, où Napoléon a vécu ses dernières années, la vallée du géranium, où il repose. Il a refait tous les jardins, redonné à la maison son aspect d'autrefois. Un atelier a même été ouvert sur l'île, avec des restaurateurs de meubles anglais et français."
Il faut dire que les 4000 habitants de Sainte-Hélène se préparent à un grand bouleversement: dans un mois, le 21 mai, une piste d'aviation va être inaugurée. La fin de l'isolement. Jusqu'à présent, le seul lien avec l'extérieur, c'était le Royal Mail Ship St Helena, un cargo qui faisait la navette entre l'île et l'Afrique du Sud, en 5 jours. Il va être mis au rencart. Mais Michel Dancoisne ne redoute pas trop l'invasion des touristes. Il est formel: "tout change très lentement à Sainte Hélène".
Qui connaît le métier de concierge médical ? Leur boulot, explique Paris Match, c'est d'organiser les soins en France pour des patients qui n'y vivent pas. Des expatriés, des VIP, mais aussi des étrangers, riches ou moins riches, qui veulent bénéficier de l'excellence française. Les Arabes du Qatar ou du Koweit pourraient très bien se faire soigner en Iran ou en Jordanie. Il y a des médecins compétents, spécialisés. Mais rien à faire. Ils n'ont pas la réputation mondiale de nos french docteurs. Qui sont par ailleurs 3 fois moins payés que leurs collègues suisses, allemands ou américains.
Seulement voilà, pas facile d'obtenir un visa, de monter un dossier à distance. C'est là que notre concierge médical intervient. Souvent, il se concentre sur les cas graves. Pas de check-up, pas de liftings, mais des cancers, des valves cardiaques, des prothèses de hanche. "Il connaît tous les spécialistes. Il est là aussi pour rassurer le patient déboussolé, décorer la chambre comme à la maison, apporter de bons petits plats, et même lui tenir la main en salle de réveil. Le concierge prend 10% sur le devis."
Et pour les hôpitaux aussi, c'est une manne. Rien que l'étude du dossier est facturée 400 €. Ensuite, pour les soins, la loi française autorise les hôpitaux publics à majorer leurs tarifs de 30%. Les cliniques privées n'ont pas de limite imposée. Certaines en abusent d'ailleurs : service hôtelier impeccable, mais chirurgie un peu bâclée. Le concierge est là justement pour faire le tri. C'est un business qui a de l'avenir: selon une étude remise au gouvernement, le tourisme médical pourrait rapporter 2 milliards d'euros à la France, et créer environ 30.000 emplois.
Sur les bancs de l'école, dans cette classe de CE1, il y a la petite Maelle, le petit Killian. Mais aussi Raymonde, Marcelle, Marie-Louise et Doris. Quatre mamies dont la plus jeune affiche tout de même 80 ans. Nous sommes à Souvigny-de-Touraine, un village de 357 habitants entre Amboise et Chaumont-sur-Loire. Il y a là un établissement unique en France, et même en Europe. Il réunit dans un même bâtiment une école primaire et une résidence pour personnes âgées. C'est La Croix qui nous en parle ce vendredi matin. À l'origine, il fallait simplement une classe supplémentaire dans la vieille école. Mais dans le même temps, la maison de retraite devait être rénovée.
Alors le maire a fait d'une pierre deux coups. Depuis septembre, les quatre mamies partagent le quotidien des enfants, leurs repas, leurs sorties. Une fois par mois, elles préparent les gâteaux d'anniversaire, et elles donnent des conseils pour le potager. "Cela contribue autant au bien grand-grandir qu'au bien-vieillir", dit la directrice. À tel point que Marie-Louise s'inquiète à l'approche des vacances, quand les mômes sont exilés chez leur vrais mamie et papi. Mais en fait, depuis le début de l'année, les enfants viennent souvent dire bonjour, même quand il n'y a pas école.
Le Point nous raconte cette semaine la fabuleuse histoire de Marie Schneegans. Elle est étudiante, et l'été dernier, à 21 ans, elle commence un stage à la banque UBS. Mais Marie s'ennuie. Elle ne connaît personne hors de son service. Alors elle décide de frapper à toutes les portes et à chaque fois elle propose aux gens d'aller déjeuner. Et ça marche du tonnerre. Même le PDG accepte de déjeuner avec elle. Tout le monde est ravi. Et tout le monde l'envie de connaître toute la boîte.
Alors Marie a LA bonne idée: une application pour permettre aux salariés de se rencontrer et de manger ensemble. Ça s'appelle "Never Eat Alone", ne mangez jamais seul. L'application existe depuis septembre et c'est un vrai succès. De grandes entreprises ont adhéré, comme Danone, BNP ou Carrefour. La start-up de Marie compte déjà 7 salariés, et peut-être une vingtaine d'ici la fin de l'année.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte