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Trappes est une ville "romanesque", décrit Ariane Chemin

INVITÉES RTL - Ariane Chemin et Raphaëlle Bacqué, journalistes au "Monde", publient "La Communauté", un livre sur la ville "formidablement romanesque" de Trappes.

Ariane Chemin et Raphaëlle Bacqué, le 28 février 2013 à Paris
Crédit : ERIC FEFERBERG / AFP
Trappes est une ville "romanesque", décrit Ariane Chemin
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Trappes est une ville "romanesque", décrit Ariane Chemin
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Clarisse Martin
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Une ancienne ville communiste de 30.000 habitants, nichée au cœur des Yvelines, mitoyenne de communes bourgeoises. Dans leur dernier livre, La Communauté, publié jeudi 4 janvier aux éditions Albin Michel, Raphaëlle Bacqué et Ariane Chemin ont voulu s'intéresser à la commune de Trappes. Une ville "formidablement romanesque", pour Ariane Chemin.

Le titre, elles l'ont choisi après avoir réalisé leur enquête. Un choix justifié par les particularismes de la ville. "À la fois c'est une ville, une commune, une communauté au sens large", explicite Ariane Chemin. Un titre qui renvoie également au terme de communautarisme, reconnaissent-elles. 

"C'est une ville dont on a du mal à partir, poursuit Ariane Chemin. C'est à 30 km de Paris, on doit prendre le train. Après minuit, c'est compliqué de quitter Trappes, il faut avoir une voiture. Et on connaît le problème des banlieues, avec le prix des permis de conduire. On a eu l'impression que pour réussir (à Trappes, ndlr), il faut en partir".

Un déni vis-à-vis des personnes parties faire le jihad

Ariane Chemin évoque les exemples de natifs de Trappes devenus célèbres. Omar Sy, Nicolas Anelka et Jamel Debbouze notamment. Des réussites qui engendrent un sentiment ambivalent chez ceux qui "restent". "Il y a une fierté de les voir à la télévision, mais une difficulté à rester là", analyse Raphaëlle Bacqué.

En immersion dans cette ville, les deux journalistes du Monde ont également constaté une forme de déni de la municipalité vis-à-vis de l'islam radical. 67 personnes de la commune sont parties en Syrie. "On a eu beaucoup de mal à établir ce chiffre. Il y a un tabou. À la mairie, vous ne pouvez pas prononcer le mot jihad, ni islam d'ailleurs", raconte Raphaëlle Bacqué.

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