Terrorisme : le Front national, "cible de premier choix" pour Daesh

"La question n'est plus de savoir si la France sera de nouveau frappée par les attentats (...) Les seules questions pertinentes concernent les prochaines cibles et la date". Deux semaines après avoir diffusé une vidéo mettant en scène les auteurs des attentats de Paris du 13 novembre, Daesh menace une nouvelle fois la France. 

Dans le numéro du 6 février de son magazine de propagande francophone, Dar al Islam, l'État islamique a qualifié de "cibles de premier choix" les militants du Front national. C'est la première fois que le parti de Marine Le Pen est officiellement menacé par l'État islamique. Une photo du traditionnel rassemblement du Front national du 1er mai a été publiée avec la légende : "Rassemblement d'idolâtres du FN. Des cibles de premier choix."

Cette menace a fait réagir les différents ténors du parti réunis en séminaire dans l'Essonne le 7 février. Nicolas Bay, le secrétaire général du Front national, met en cause le premier ministre Manuel Valls.

Cité par Metronews.fr, le chercheur et consultant sur les questions islamistes, Romain Caillet voit dans cette menace une réponse à ceux qui font un parallèle entre le parti de Marine Le Pen et Daesh.