Sénat : "Mandanda a réveillé la pension Mimosa du Luxembourg", ironise Pascal Praud

"Doucement le matin, pas trop vite l'après-midi : telle est la devise des sénateurs qui traînent une réputation de paresse et de lenteur depuis que La Fontaine a écrit, en parlant du lièvre : 'Il laisse la tortue aller son train de sénateur', qui n'est évidemment pas celui d'un TGV", lâche Pascal Praud. Le journaliste rappelle que Steve Mandanda, le gardien de l'OM, a récemment dit après une défaite de son équipe : "On joue comme des sénateurs", ce qui "a réveillé la pension Mimosa du Luxembourg".

"Un sénateur ça vit à 300 à l'heure", a répondu Jean-Baptiste Lemoyne, élu de l'Yonne qui a invité Steve Mandanda. Lequel lui a répondu qu'il avait "autre chose à faire".

"Tout cela pour dire que Gérard Larcher, le président du Sénat, ne rigole plus : obligation de présence, devoir de vote, sous peine de perdre 50% de l'indemnité. Ce sera travailler moins pour gagner moins", poursuit Pascal Praud. "Bravo ! En même temps, vu l'âge de quelques sénateurs, on comprenait qu'ils aient des absences !", conclut-il.