Prénoms : "Mon appel pour les grands oubliés des maternités", par Pascal Praud

"Un prénom raconte une famille. On n'appelle pas son fils Jean-Eudes comme on prénomme sa fille Loanna", avertit Pascal Praud. "Un prénom renseigne la culture, l'ambition, la prétention - pourquoi pas ? - des parents. C'est un signe d'appartenance", ajoute le journaliste. Il raconte qu'un psychanalyste lui a dit un jour : "Pensez-y : double prénom, double problème !".

"Le prénom que vous portez influence-t-il votre psychologie ? On n'en sait rien on le dit", juge Pascal Praud, qui veut lancer un appel pour les grands oubliés des maternités : "Je pense à Raymond, Jeannine, Josiane, Roger, Jean-Claude, Monique, qui sentent la sueur et qu'on ne lit plus que dans les avis d'obsèques", déclame-t-il. "La petite Micheline attend son papa à la caisse centrale ; on n'entend plus ce message", se désole le journaliste, qui pense aussi à Nicomède, Alceste, Chimène, Cunégonde et Hildegarde.

Se tournant vers Yves Clavi, Pascal Praud lui lance : "Je connais votre choix, si vous étiez de nouveau papa". Il poursuit : "Monsieur et madame Calvi ont la joie de vous annoncer la naissance de leur fils Jérôme-Christopher". Il conclut à l'adresse de l'animateur de tranche de RTL Matin : "Et je vous laisse expliquer pourquoi..."