"Michel Platini est un dirigeant comme les autres, alors qu'il était un footballeur comme personne. Et elle vient de là notre déception", lâche Pascal Praud. "On eu aimé naïvement que le président Platini égala l'idole de notre jeunesse, qu'il posséda l'éclat, la flamboyance et l'inspiration du joueur qu'il était", poursuit-il. "On est déçu. Comme Charles Aznavour : 'C'est drôl'c'que t'es drôle à regarder... Tu t'laisses aller, tu t'laisses aller' !".
"Hier l'excellence dans les coups francs, aujourd'hui la médiocrité d'un coup pas franc", se désole le journaliste. "Ô ! Bien sûr il n'a pas triché. Il n'est pas corrompu. Aucune charge judiciaire ne pèse sur lui. C'est autre chose, un sentiment qui abîme nos souvenirs. Même lui, il est comme ça", ajoute-t-il.
Le chevalier blanc est un chevalier gris
Pascal Praud
"Il est prêt à vendre non pas son âme pour 1,8 million d'euros, mais au moins à la louer pour un CDD", regrette Pascla Praud. "Le chevalier blanc est un chevalier gris. Platini n'est pas Platoche. Et nous n'avons plus 18 ans !", conclut-il.
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