2 min de lecture

Paris : des centaines de manifestants "contre la corruption des élus"

Des manifestants ont investi la Place de la République, dimanche 19 février à Paris, pour dénoncer la corruption de leurs élus.

Des manifestants contre la corruption, Place de la République à Paris, le 19 février.

Crédit : Lionel BONAVENTURE / AFP

Félix Roudaut & AFP

Je m'abonne à la newsletter « Infos »

Ils crient leur colère contre les "privilèges" et l'affaire d'emplois fictifs présumés touchant François Fillon. Exaspérées, des centaines de personnes ont battu le pavé, dimanche 19 février à Paris pour dénoncer la corruption de leurs élus. Répondant à un appel lancé sur les réseaux sociaux sur le modèle de Nuit Debout, les manifestants considèrent qu'"il n'est plus tolérable d'être gouvernés par un corps élu qui a la possibilité de pratiquer l'inverse de ce qu'il défend", comme l'affirme l'appel.

"Fillon en prison, la corruption est un poison", "Il n'y a pas d'exemplarité sans exemplarité : Fillon 18 novembre 2016", "Touche pas au grisbi Penelope"... De nombreuses pancartes brandies par la foule visent le candidat de la droite à la présidentielle empêtré dans une affaire d'emplois fictifs présumés accordés à sa femme et deux de ses enfants. Annie, 71 ans, qui se définit comme une électrice de gauche, a fabriqué une petite pancarte pour prévenir François Fillon : "Si tu es au second tour on ne se déplacera pas".

Ils votent leurs lois et leurs privilèges

Un manifestant

Patrice Roblet, retraité de 66 ans venu du Val d'Oise, reproche à François Fillon de "faire la morale aux autres". Et sa désillusion vis-à-vis des élus est grande. "Ils votent leurs lois et leurs privilèges, on ne s'en est pas sorti en fin de compte depuis la révolution", regrette-t-il, brandissant une pancarte sur laquelle on peut lire "abolition des privilèges et de la monarchie". De nombreuses pancartes font référence à la Révolution française, évoquant "Paris debout pour l'abolition des privilèges" ou "1789, à bas les privilèges".

Outre François Fillon, la candidate FN à la présidentielle Marine Le Pen est elle aussi confrontée à des soupçons d'emploi fictif de son garde du corps comme assistant au Parlement européen. Mais, "au-delà d'eux, c'est un problème de système", observe l'écrivain Alexandre Jardin, présent dans la foule, pour qui il faudrait "a minima un contrôle par la Cour des comptes" de "l'argent de nos élus". "C'est bien parce que ce minimum n'est pas fait que les colères montent", juge-t-il. 

La rédaction vous recommande
À écouter aussi

L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail.

Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien

S’abonner à la Newsletter RTL Info

En Direct

/

Bienvenue sur RTL

Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur

Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.

Bienvenue sur RTL

Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio

Je crée mon compte