Notre-Dame-des-Landes : le référendum sur le projet d'aéroport aura lieu le 26 juin

La ministre de l'Écologie a confirmé la tenue de ce référendum alors que le projet a été jugé "surdimensionné" par des experts.

Ségolène Royal sur le perron de l'Élysée, le 17 février 2016

Crédit : SIPA / CHAMUSSY

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Dans la foulée du dernier remaniement ministériel du 11 février, marqué par l'arrivée de trois écologistes au gouvernement, François Hollande avait annoncé qu'un référendum serait organisé pour décider de l'avenir du projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes. La ministre de l'Écologie, Ségolène Royal, a précisé que la consultation aurait lieu le dimanche 26 juin. "Tout le monde va pouvoir se saisir de ce rapport et pouvoir s'exprimer sur la meilleure solution pour concilier l'équipement et le développement économique", a-t-elle déclaré sur France Info, alors qu'un rapport d'experts a qualifié ce projet de "surdimensionné" par rapport aux besoins.

Dans un premier temps en inadéquation avec la loi, ce référendum n'avait pas calmé les détracteurs du projet. Les manifestants ont déferlé à de nombreuses reprises sur le site de Notre-Dame-des-Landes. Sur le plan politique, le projet a donné lieu à un premier affrontement entre Jean-Marc Ayrault, qui faisait alors son retour au gouvernement, et Ségolène Royal. Les deux ministres se sont écharpés sur le périmètre de consultation élargi ou non à la Loire-Atlantique.

Finalement, Manuel Valls a décidé de confier les clés de ce projet aux seuls habitants du département de la Loire-Atlantique, davantage attachés à ce projet. Un sondage, réalisé en mars dernier, révélait, en effet, que 58% des habitants de Loire-Atlantique sont favorables à l'aéroport. La sortie de crise sur ce dossier souhaitée par François Hollande a donc toutes les chances d'aboutir. Les votants devront répondre à la question : "Voulez-vous ou ne voulez-vous pas l'aéroport Notre-Dame-des-Landes ?" La réponse à cette question sera donc connue le 26 juin. Elle marquera la fin d'un feuilleton réactivé par Lionel Jospin en 2000. Le projet avait été évoqué pour la première fois au milieu des années 1960.

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