Le journal de 12h30 : les secours s'organisent depuis la Guadeloupe après Irma

Apocalypse au paradis, l'ouragan a dévasté à 95% Saint-Martin et Saint-Barthélemy. Pour l'instant, les deux îles des petites Antilles sont toujours coupées du monde. Les secours s'organisent depuis la Guadeloupe. Gérard Collomb, ministre de l'Intérieur, a prévenu : "Entre les immeubles qui sont tombés, les troncs d'arbres dans els rues, c'est une tragédie énorme. Les gens ont tout perdu. Il va falloir reconstuire les deux îles". 

Le jour s'est levé sur le chaos ce jeudi 7 septembre. Il est encore trop tôt pour mesurer l'étendue exacte des dégâts causés par Irma. Les secours ne sont pas encore sur place mais les images montrent un enchevêtrement d'arbres, de poteaux électriques, de véhicules, de taules venues des toits, sans compter les bateaux jusque dans les rues. Un tout premier bilan fait état de huit morts et 21 blessés. 

Un navire d'une centaine de militaires va partir ce jeudi avec des gendarmes mobiles, des plongeurs et des techniciens. Un premier vol de reconnaissance va constater les dégâts. 7.000 personnes n'ont pas voulu quitter leurs habitations sur le littoral. On s'attend à un bilan lourd qui pourrait se chiffrer en dizaines, centaines, voire milliers de morts. 

À écouter également dans ce journal :

- La piste terroriste ne fait aucun doute après la découverte par hasard mercredi d'un laboratoire d'explosifs à Villejuif. Un troisième homme a été arrêté ce jeudi matin. Gérard Collomb affirment qu'ils ont des liens avec la Syrie. Les intéressés veulent eux se faire passer pour de "simples" bandits. 

- L'agresseur présumé d'un jeune policier de 22 ans a été arrêté hier soir à Évreux dans l'Eure. Cette homme de 48 ans déjà fiché pour des délits routiers avait passé la marche arrière et percuté violemment le fonctionnaire au moment d'un contrôle. Le pronostic vital de la victime est toujours engagé.  

- Alain Juppé s'y était cassé les dents il y a 22 ans, Emmanuel Macron espère enfin mener à bien la très explosive réforme des régimes spéciaux de retraite à commencer par la SNCF où un conducteur de train peut partir actuellement à la retraite à l'âge de 52 ans. Pour certains syndicats, c'est une déclaration de guerre.