Paris touche au but. Ce mercredi 13 septembre, la Ville Lumière doit être désigné ville hôte des Jeux olympiques 2024 après une longue campagne mobilisant de nombreuses personnalités poliques et sportives. "C'est une belle victoire", estime Alain Duhamel, qui évoque même "une revanche sur Barcelone (1992), sur Pékin (2008), sur Londres (2012) où on s'y était, il faut le dire, mal pris. Parce que les sportifs n'étaient pas en première ligne, que les politiques - à l'époque, Jacques Chirac -, ne s'étaient pas assez investis."
Dans un second temps, l'éditorialiste évoque "un symbole, puisque c'est 100 ans après qu'il y ait eu des Jeux olympiques à Paris dans le pays qui a quand même été celui qui a ressuscité les Jeux olympiques" et "une démonstration, c'est-à-dire la preuve que les Français sont capables d'apprendre vite quand ils ont commis des erreurs, ce qui n'est pas toujours leur caractéristique."
"En plus, c'est une promesse. Puisqu'on sait qu'aussi longtemps que dureront les Jeux olympiques, la France sera le centre du monde, les télévisions du monde entier ne montreront que Paris", ajoute le journaliste, qui voit même dans l’événement sportif une "thérapie de groupe" pour les Français, "parce que dans un cas comme celui-là, on est à la fois solidaires, heureux et à la fois patriotes et universalistes."
Anne Hidalgo, au début, a soutenu les Jeux olympiques à reculons
Alain Duhamel
Sur un autre plan, économique celui-là, Alain Duhamel précise qu'"il faut distinguer le court terme et le moyen terme. Sur le court terme, il ne faut pas se faire trop d'illusions : en règle générale, ça n'a pas été une très bonne affaire financière, les Britanniques ne s'en sont pas trop mal tirés, mais il y a eu des catastrophes comme à Montréal (1976) et des gros soupçons comme à Pékin. Donc il faut se dire qu'il y a des investissements à faire, qu'il y aura des nouveautés et que, sans doute, on y perdra un peu d'argent."
"A moyen terme, en revanche, c'est un excellent investissement. (...) L'attractivité de Paris, pour laquelle on se bat contre Londres en ce moment, ne pourra qu'en être renforcée. Il ne faut pas oublier qu'il y aura d'autres inconvénients : des risques d'insécurité, les loyers monteront pendant cette époque-là... On le sait, mais les espoirs sont beaucoup plus importants que les craintes", dit-il encore.
Enfin, politiquement, l'éditorialiste explique que ceux qui tireront profit de ces JO ne seront "pas ceux qui ont traîné les pieds", comme Jean-Luc Mélenchon où "Anne Hidalgo qui, au début, a soutenu les Jeux olympiques vraiment à reculons". Dès lors, "ceux qui peuvent en profiter sont, à titre rétrospectif François Hollande, qui lui s'est bien investi tout de suite, et puis le gouvernement qui sera en place à ce moment-là. Et le président qui sera en place à ce moment-là, si les choses se passent bien. Et puis, de préférence, si on gagne pas mal !".
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