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Football : "Je n'ai jamais entendu parler de rétrocommissions", dit un ex-président de club
REPLAY - L'ancien président du Football Club Sochaux-Montbéliard revient sur les dernières affaires qui secouent le monde du ballon rond français.
Le foot français a basculé mardi 18 novembre dans la rubrique judiciaire avec deux affaires distinctes : la garde à vue de dirigeants de l'OM sur fond de transferts où plane l'ombre du grand banditisme, et des soupçons de matches truqués en Ligue 2 la saison passée.
Dans le premier dossier, le président actuel du club phocéen, Vincent Labrune, et deux de ses prédécesseurs, Jean-Claude Dassier et Pape Diouf, sont poursuivis. "Je suis très étonné, parce que je les connais bien", a réagi Jean-Claude Plessis, ancien président du FC Sochaux-Montbéliard. "Je ne les vois pas du tout tremper dans cette sale affaire. Je les considère comme au-dessus de tout soupçon", poursuit-il.
"J'ai beaucoup travaillé avec eux. J'ai fait des transferts avec Pape Diouf. Il était très intransigeant sur l'image que pouvait donner le club", raconte celui qui est aussi vice-président de la Ligue de football professionnel. "Je l'avais un peu taquiné lors d'une finale de Coupe de France. Il n'avait pas du tout apprécié que je dise qu'à l'OM, c'était toujours comme ça".
Je n'ai jamais été en-dehors de la ligne jaune
Jean-Claude Plessis, ex-président du FC-Sochaux
"Ce qu'il faut bien retenir, c'est que la profession des agents de joueur est très réglementée maintenant", insite Jean-Claude Plessis. "On ne peut pas traiter une affaire sans avoir un agent qui est reconnu par la Fédération, qui a sa licence. Autrement, on est en infraction". Il rappelle que le transfert relève d'un choix du club qui veut récupérer un joueur. Et précise que le club "ne paie la commission qu'à celui qui a le mandat, c'est-à-dire l'agent".
"J'ai fait pas mal de transferts avec Marseille (...) Je n'ai jamais entendu parler de rétro-commissions", assure-t-il. "Vous m'en auriez parlé il y a encore 48 heures, j'aurais juré, croix de fer, que ça n'existait pas. Je n'ai jamais été en-dehors de la ligne jaune, jamais !".
