Vendredi dernier, le délai pour faire appel de la décision de la Cour européenne des droits de l'homme a expiré. La France n'a pas souhaité contester la décision de la Cour qui ordonne à l'État de reconnaître la filiation entre les enfants nés de mères porteuses à l'étranger et leurs parents français.
"On est soulagés que la France n'ait pas fait appel, mais pas totalement car des voix s'élèvent pour contester cette décision. Pourtant elle est très claire", critique Sylvie Mennesson, mère de jumelles nées aux États-Unis d'une GPA et qui a porté l'affaire devant la CEDH. "Quatorze ans (l'âge des jumelles, ndlr), c'est long. On pensait que ce serait terminé. Mais il y a encore des gens qui veulent réfléchir. Il n'y a pas à réfléchir", fustige-t-elle, réclamant que l'état civil américain de ses filles soit transcrit dans les registres français.
"J'ai confiance dans le gouvernement, mais je suis en colère que ce ne soit pas plus rapide. Je ne comprends pas que ça prenne autant de temps", critique-t-elle encore. Pour ses filles, être reconnues par l'État français "est important. Ce n'est pas facile pour elles d'être stigmatisées", explique Sylvie Mennesson.
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