"Il ne sera jamais question de la légalisation de la gestation pour autrui tant que je serai président de la République", a souligné ce vendredi 27 juin François Hollande. "Je l'ai dit suffisamment nettement pour être entendu avant même que n'intervienne cette décision de la Cour européenne des droits de l'homme" (CEDH).
Ce jeudi, la justice européenne a contraint la France à reconnaître les enfants nés d'une mère porteuse à l'étranger. La Cour européenne des droits de l'homme (CEDH), saisie par deux familles, a considéré qu'il s'agissait d'une "atteinte à l'identité de ces enfants".
Pour le président, la GPA est "une marchandisation du corps des mères porteuses, celles que l'on va payer à l'étranger pour permettre à un couple en souffrance de manque d'enfant d'en avoir un".
La CEDH "n'a d'ailleurs pas abouti à ce que la légalisation de la gestation pour autrui soit reconnue" mais "simplement rappelé l'intérêt de l'enfant pour qu'il puisse avoir une nationalité", a relevé François Hollande. L'arrêt de la Cour européenne ne légalise en aucun cas la gestation pour autrui (GPA), mais permet à Sylvie et Dominique Mennesson de devenir officiellement parents au regard de la loi française.
"D'ores et déjà, nous avions fait en sorte que des enfants nés ainsi puissent avoir la nationalité française par voie de circulaire", a-t-il observé, enchaînant : "nous continuerons de le faire". Deux mille enfants en France sont nés de mères-porteuses à l'étranger, surnommés "les enfants fantômes de la République".
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