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Santé : Frédéric Desnard, victime de Bore-out
REPLAY / INVITÉ - Frédéric Desnard attaque son ancienne entreprise devant les prud'hommes, lundi 2 mai. Il repproche à la société de l'avoir placardisé.
Frédéric Desnard fait l'actualité pour un syndrome bien particulier : le bore-out. Il s'agit d'un cas d'épuisement professionnel par "placardisation". Le Français de 44 ans a poursuivi son ancienne entreprise au conseil de prud'hommes de Paris, qui l'a licencié en septembre 2014. Il accuse la société Interparfums de l'avoir ostracisé. "J'ai fini par ne plus avoir beaucoup de travail, puisque ce que je faisais au départ ne m'était plus délégué par les différents assistants de direction", explique l'ancien salarié à RTL.
il explique que cette placardisation a débuté lorsque son entreprise a perdu l'équivalent de 50% de son chiffre d'affaires et a oublié de réorganiser le travail de Frédéric Desnard. "Il m'arrivait parfois de n'avoir strictement rien à faire. Je commandais les fournitures et c'était tout", se désole-t-il, expliquant qu'il n'osait se plaindre à personne. Un sentiment renforcé par les articles qu'il peut lire actuellement dans la presse : "Au lieu de victime, on me fait passer pour quelqu'un qui ose se plaindre alors que d'autres ont une situation pire."
"Très régulièrement je pensais au suicide"
Frédéric Desnard
La situation semblait tellement désespérée que l'homme a pensé au pire. "Très régulièrement je pensais au suicide. J'avais même sur moi un mail que je voulais envoyer à l'intégralité de mes collègues après m'être envoyé une balle dans la tête", confesse Frédéric Desnard. Toujours sous traitement après une grave dépression nerveuse, il déplore que ni le bore-out, ni le burn-out, ne soient reconnus par la Sécurité sociale. Actuellement au chômage, Frédéric Desnard lance un appel : "Je cherche une ONG qui accepterait de me faire confiance."
