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Colorant, antiagglomérant... Quelles sont les nanoparticules retrouvées dans certains aliments ?
ÉCLAIRAGE - Une étude de l'ONG Agir pour l'environnement a pointé du doigt quatre produits du quotidien contenant des nanoparticules sans que le consommateur ne soit informé.
Des nanoparticules toxiques dans nos assiettes ?
Crédit : Camille Kaelblen / RTL.fr
C'est une polémique de plus pour les consommateurs. Alors que de nombreux produits sont régulièrement pointés du doigt étant jugés dangereux pour la santé, une nouvelle enquête publiée mercredi 15 juin a mis en lumière des nanoparticules dans certains aliments du quotidien. La blanquette de veau William Saurin, les chewing-gums Malabar, les gâteaux Napolitains de LU ou encore un mélange d’épices pour guacamole Carrefour sont notamment concernés.
Si les informations sont encore peu nombreuses, l'étude a évoqué la présence du dioxyde de titane, un additif colorant (E171) jugé comme potentiellement cancérogène par le Centre international de recherche sur le cancer (Circ) mais également du dioxyde de silice, un additif antiagglomérant (E551). Ici, ces substances sont utilisées par les industriels pour rendre les aliments plus brillants ou encore modifier leur texture.
Quels sont les risques ?
Et si le recours à des nanoparticules n'est pas une nouveauté, l'ONG Agir pour l'environnement dénonce une utilisation qui serait complètement tue aux consommateurs alors qu'elle devrait être clairement indiquée sur l'emballage avec la mention "nano". "Cette enquête apporte la preuve qu'il y a défaillance dans l'information et la protection du consommateur (...) Les industriels profitent d'une définition très vague, très alambiquée pour ne rien signaler", explique Magali Ringoot, porte-parole de l'ONG.
Et si les conséquences demeurent méconnues à l'heure actuelle, l'ONG a rapidement placé ces quatre aliments sur une liste de produits à surveiller alors que la présence de ces nanoparticules n'était en aucun cas indiquée aux consommateurs malgré la législation. Mais alors, que risquent les consommateurs ? Une seule certitude pour le moment : la taille microscopique de ces nanoparticules leur permet de pénétrer dans chaque recoin de l'organisme en passant notamment par les poumons et le sang. Sur le site Santé Magazine, ces substances sont comparées aux pesticides avec de possibles "dommages à l'ADN", des "perturbations du fonctionnement cellulaire" ou encore un "affaiblissement du système immunitaire".
