François Fillon persiste et signe. Après avoir évoqué une première fois l'existence d'un "cabinet noir", à l'origine des fuites dans la presse de ses affaires judiciaire le 23 mars dernier, il a affirmé ce jeudi 6 avril qu'il comptait poursuivre en justice, "le jour venu", "tous ceux qui sont à l'origine de la révélation de l'affaire des soupçons d'emplois fictifs de son épouse Penelope.
Sur France Inter, le candidat de la droite a estimé que "cette opération a été montée", et qu'il le prouvera. "J'ai les dates, les jours, les personnes qui ont communiqué ces documents. (...) C'est vrai que j'ai mal dormi. Ceux qui sont à l'origine de cette affaire ne dormiront pas bien à l'avenir", a-t-il prédit. François Fillon a ensuite affirmé que les documents transmis aux journalistes du Canard enchaîné "viennent d'un service de l'État. Ce ne sont pas eux qui les ont cherchés, on leur a apporté", a-t-il ajouté.
Après ces nouvelles accusations, l'Élysée, contacté par Le Parisien, a encore une fois démenti. "S'il avait la moindre preuve; il l'aurait déjà produite", explique-t-on du côté des proches de François Hollande. L'entourage du Président révèle par ailleurs qu'après les propos de François Fillon, "des collaborateurs de l'Élysée ont reçu des lettres anonymes de menace de mort". Deux personnes ont été visées particulièrement : le secrétaire général adjoint de la présidence Thomas Cazenave, et le conseiller en communication de François Hollande, Gaspard Gantzer.
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