"Ce n'est pas moi, ce sont des journalistes". Après avoir repris à son compte les propos de Bienvenue place Beauvau, jeudi 23 mars sur le plateau de L'Émission politique, dans lequel des journalistes évoquent la potentielle existence d'un "cabinet noir" à l'Élysée, François Fillon est revenu sur ses propos... Mais semble désormais soupçonner, une nouvelle fois, des écoutes de ses conversations téléphoniques communiquées jusqu'à François Hollande.
"Si un candidat à la présidentielle, en ce moment-même, est sous écoute judiciaire et si Monsieur Hollande a accès aux écoutes d'un candidat - c'est très possible - je demande que la justice enquête sur les allégations de trois journalistes qui ont affirmé ça", lance François Fillon ce jeudi 30 mars dans Les Petits-Déjeuners de la présidentielle de RTL.
Évoquant des éléments du livre tandis que les auteurs de Bienvenue place Beauvau évoquent un cabinet noir sans pouvoir infirmer ou confirmer son existence sous le mandat Hollande, François Fillon se dédouane de toute responsabilité. "C'est le livre qui accuse nommément François Hollande", argue-t-il.
"Le Canard enchaîné publie une information me concernant. Deux heures après, le parquet financier se saisit. Les journalistes écrivent un livre en expliquant que le président de la République se fait remonter le résultat d'écoutes financières (...) et personne ne se saisit ?", s'étonne ironiquement le candidat qui, une nouvelle fois, dénonce ce qu'il estime être des asymétries dans le traitement des affaires.
Jamais les juges ne pourront démontrer que l'emploi de mon épouse était fictif.
François Fillon
Après le candidat à la mi-mars, c'est son épouse, Penelope Fillon, qui a été mise en examen mardi 28 mars à l'issue d'une audition par les juges qui a duré environ 12 heures. Cette mise en examen tient à 3 chefs d'accusation : complicité et recel de détournement de fonds publics, complicité et recel d'abus de biens sociaux et recel d'escroquerie aggravée. Lorsqu'il est interrogé sur ce sujet, François Fillon botte en touche.
"J'espère que lorsque la justice – ce qui viendra – me donnera raison, vous utiliserez autant d'énergie et vous mettrez autant de temps à vous faire l'écho des jugements", répond-il à Elizabeth Martichoux dans Les Petits-Déjeuners de la présidentielle ce mercredi 30 mars. "Les yeux ans les yeux, jamais les juges ne pourront démontrer que l'emploi de mon épouse était fictif", insiste le candidat un peu plus tard dans l'interview, affirmant qu'il a apporté aux juges tous les éléments nécessaires - "des preuves matérielles, des témoignages" pour démontrer l'innocence de sa femme.
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