Après les attentats à Paris, état d'urgence ou état de non-droit ?
REPLAY - Certains dénoncent les dérives et dérapages liés à l'état d'urgence, instauré en France après les attentats à Paris.
On refait le monde avec :
- Valérie Lecasble, conseillère en communication
- Yves Théard, directeur adjoint de la rédaction du Figaro
- Nicolas Domenach, journaliste
- Alain Duhamel, éditorialiste
Plus de 2.000 perquisitions, 529 gardes à vue... Depuis le début de l'instauration de l'état d'urgence, certains journaux se font l'écho des dérives et de dérapages avec des perquisitions violentes, des assignations à résidence qui n'ont rien à voir avec le terrorisme, sans oublier les 317 manifestants placés en garde à vue dimanche après les affrontements avec les forces de l'ordre place de la République à Paris. L'extrême gauche dénonce des atteintes aux libertés publiques. Est-on en France, en état d'urgence ou en état de non-droit?
Nicolas Domenach tempère la polémique en disant que c'est "un moment de l'Histoire" et qu'il faudra faire le point dans trois mois, lorsque l'état d'urgence aura pris fin. Pour Yves Thréard, selon qui ces méthodes conviennent à beaucoup de Français, la vraie question est de savoir ce qu'on fera à la fin de cette période. Valérie Lecasble aimerait en savoir plus sur les résultats de ces perquisitions et explique qu'il faut laisser le temps aux enquêteurs.
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