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A380 d'Air France : l'incident n'a été précédé "d'aucune alerte"

Selon "Le Parisien", la panne de moteur qui a obligé l'appareil reliant Paris à Los Angeles à se dérouter vers le Canada n'a pas été anticipée par les nombreux capteurs.

Un A380 d'Air France s'approche de l'aéroport JFK de New York, en novembre 2009 (archives).
Crédit : STAN HONDA / AFP
Félix Roudaut
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Le drame a été évité de justesse. Samedi 30 septembre, un A380 d'Air France effectuant la liaison Paris-Los Angeles avec 497 passagers et 24 membres d'équipage à son bord a été contraint d'opérer un "atterrissage d'urgence" au Canada à la suite d'un "grave dommage" sur l'un de ses quatre réacteurs. Plus de deux semaines après l'incident, l'enquête avance et ses constatations sont pour le moins inquiétantes.

Alors que l'appareil se trouvait à 12.000 mètres d'altitude au-dessus du Groenland, le moteur numéro 4 de l'avion est tombé en panne comme en "un claquement de doigts", révèle Le Parisien. Or ce moteur de la marque américaine Engine Alliance équipe près de 60% de la flotte des A380. Pire, l'incident n'a "été précédé d'aucune alerte ou signe précurseur sur les instruments de bord", rapporte une source proche de l'enquête au quotidien.

La rupture a été immédiate

Un pilote d'A 380

Pourtant, l'A380 d'Air France est truffé de capteurs dont le rôle est de prédire ce genre d'avaries. Ce jour-là, rien n'a permis d'anticiper l'incident. "La rupture a été immédiate. C'est d'autant plus incompréhensible", s'inquiète un pilote habitué à naviguer à bord de ces mastodontes du ciel. Le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) et le NTSB américain devront tâcher d'expliquer le silence de ces appareils derniers cris.

Faute d'avoir été alerté, l'équipage a donc dû interpréter l'incident à l'aveugle et faire preuve d'un sang-froid hors norme qui a permis de sauver l'ensemble des personnes à bord. "Quand c'est arrivé, l'équipage a dû faire face à mille questions. Il doit comprendre ce qui arrive. Faire les bons choix et maintenir la trajectoire de l'appareil, le mettre en sécurité, trouver l'aéroport de déroutement le plus proche en fonction de la météo", explique un commandant de bord dans les colonnes du Parisien.

Pour l'heure, aucune hypothèse n'est privilégiée et les enquêteurs restent ouverts à tous les scénarios pour expliquer la perte de soufflante, premier élément tournant à l’avant du moteur. L'appareil se trouve toujours sur le tarmac de la base militaire de Goose Bay, où il avait dû atterrir en urgence.

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