Vivendi a finalement préféré Numericable à Bouygues pour le rachat de SFR. Au lendemain de l'officialisation du rachat de l'opérateur, les salariés concernés pensent déjà aux conséquences de ce mariage sur leurs emplois.
Chez SFR, on ne cache pas son soulagement. En revanche, du côté de Bouygues Telecom, le candidat malheureux dans la course au rachat de la filiale de Vivendi, l'inquiétude s'installe.
Pour les 9.000 salariés de SFR, c'est le soulagement. En termes d'emploi, le mariage avec Numericable, cablo-opérateur à la base est moins risqué qu'avec Bouygues Telecom, qui a exactement les mêmes activités.
Vanessa Jereb de l'Unsa, syndicat majoritaire chez SFR, veut maintenant que Numericable tienne ses engagements.
"Il y a une lettre d'engagements de Numericable qui a indiqué vouloir pérenniser l'emploi et garantir l'emploi, explique-t-elle, nous les syndicalistes, nous attendons de voir ces engagements contractualisés par écrit dans le cadre d'un accord", explique-t-elle au micro de RTL.
En revanche, forte inquiétude du côté des 9.000 salariés de Bouygues, comme le confie Azzam Ahdab, de la CFDT : "On est tous inquiets parce qu'on a un chiffre d'affaire en baisse, ça fait deux ans qu'on ne fait quasiment pas de bénéfices", rappelle-t-il.
"Le rachat de SFR, ça aurait changé la donne, maintenant il faut trouver une stratégie alternative mais quand il y a un souci, c'est le salarié qui paye en premier", déplore-t-il.
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