LE CONTEXTE - Le 4 janvier, l'ancien premier ministre et candidat à la primaire de la gauche Manuel Valls était l'invité de RTL. À cette occasion, il s'est brièvement exprimé sur l'aspect économique de son programme, même si celui-ci est pour l'heure encore en chantier.
Manuel Valls met l'accent sur les finances publiques, qu'il veut maintenir à 3%, à l'inverse de ses compétiteurs, qui veulent ouvrir les vannes de la dépense et creuser les déficits. Concernant les dépenses publiques, le candidat annonce qu'il ne dépassera pas les 2,5% de la production de richesses de la France.
Sur le plan social, il souhaite créer un revenu minimum de décence en fusionnant certains minimas sociaux, ainsi qu'une protection sociale universelle pour les travailleurs indépendants et pour certaines catégories de salariés. Concernant le travail et l'emploi, Manuel Valls est ferme : il maintiendra la loi El Khomri, qu'il a faite voter avec le 49.3.
Le candidat à la primaire de la gauche est plus précis sur la fiscalité. Il propose ainsi la défiscalisation des heures supplémentaires, qu'il adaptera à sa façon en passant d'abord par une exonération des charges sociales et ensuite en plafonnant cette défiscalisation à 6.000 euros de gains supplémentaires par an.
Pour les entreprises, Manuel Valls a affirmé que s'il était élu, il donnerait un programme de fiscalité pour l'ensemble du quinquennat dès le début de son mandat afin de donner de la visibilité aux entreprises. Il voudrait également réserver les appels d'offre publics aux PME françaises.
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