La France est en guerre. Tous les responsables politiques sont d'accord sur ce point et ne cesse de le marteler. Depuis qu'au moins sept terroristes ont ouvert le feu et se sont fait exploser aux abords du Stade de France et dans le cœur de la capitale, le niveau d'alerte est à son maximum. Dans la foulée des fusillades, alors que la prise d'otages était en cour au Bataclan, le président de la République a décrété l'état d'urgence sur tout le territoire pour la première fois depuis 2005.
Ce dimanche 15 novembre, François Hollande a reçu Nicolas Sarkozy, en tant qu'ancien chef de l'État, à l'Élysée. "J'ai dit au président Hollande que nous devions construire une inflexion sur notre politique étrangère", a poursuivi Nicolas Sarkozy avant de dire la nécessité de modifier de façon drastique la politique en matière de sécurité. Seulement le chef de l'État a-t-il les moyens de mettre en oeuvre davantage de sécurité ? Pour Olivier Mazerolle, signature RTL, ce qui est certain, c'est que François Hollande ne peut en tout cas pas "donner le sentiment qu'il est inférieur dans ses propositions à celles de la droite et de Nicolas Sarkozy".
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