Pour la première fois depuis 43 ans, un président de la République en fonction s'est rendu aux 24 Heures du Mans pour assister au départ, donné samedi 13 juin à 15 heures, de la mythique course d'endurance où 55 voitures sont en lice. François Hollande est en effet arrivé sur les lieux en fin de matinée. Une visite marquée par des sifflets et même des huées de spectateurs installés en tribunes ou dans les loges privées.
"Il est très important que le président de la République soit là aujourd'hui", s'est tout de même exprimé François Hollande dans le micro du circuit, pendant qu'il était conspué par le public, comme constaté par Francetv info. Le speaker a ensuite invité les spectateurs à se calmer : "C'est un moment important, on ne fait pas de politique aujourd'hui".
Le chef de l’exécutif, qui aurait vu son agenda bouleversé et son tour de piste officiel annulé par ces sifflets selon iTELE, a par ailleurs assuré qu'il n'était pas en campagne électorale. "Moi aussi, j'ai 24 heures à vivre tous les jours, donc j'essaie d'utiliser mon temps le mieux possible : pas pour mon plaisir, mais pour les Français", a-t-il expliqué, lui qui multiplie depuis plusieurs semaines les déplacements officiels en France comme à l'étranger.
La présence de François Hollande a constitué un événement sur le circuit de la Sarthe. La dernière fois qu'un chef d'État français en exercice s'était rendu aux 24 Heures du Mans, c'était en 1972 avec la visite de Georges Pompidou.
Accompagné de Bernard Cazeneuve, ministre de l'Intérieur, et de Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture et originaire de la Sarthe, François Hollande est arrivé vers 11h30 sous un grand soleil. Il a été accueilli par Jean Todt, président de la Fédération internationale automobile (FIA) ainsi que par Pierre Fillon, dirigeant de l'Automobile club de l'Ouest (ACO), organisateur de la course.
La visite du Président a démarré par un passage au stand de l'écurie Toyota. Il était accompagné du pilote français Stéphane Sarrazin, engagé sur la voiture numéro 2 et longtemps recordman du tour le plus rapide sur une Peugeot 908. Il s'est ensuite arrêté chez la marque française Alpine, qui avait triomphé au Mans dans les années 1960, puis chez Audi. Enfin, le chef de l'exécutif s'est rendu au PC sécurité, où la préfète de la Sarthe lui a expliqué le dispositif prévu autour des 13,629 kilomètres du circuit.
"Je me souviens très bien de ma première visite au Mans, comme spectateur, car j'étais venu en moto et ma moto avait très bien fonctionné", a déclaré sur place François Hollande avant d'insister sur "l'importance stratégique des 24 Heures comme centre de recherches pour les technologies du futur" avec des "enjeux d'emploi".
Enfin, François Hollande a ajouté : "Quel que soit le vainqueur, il y aura de la technologie française" dans la voiture français, car Michelin fournit les pneus de tous les prototypes candidats à la victoire finale.
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