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Bruno Le Roux, invité de RTL de 19 février 2016
Crédit : Caroline Brenière / RTL.fr
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Alors que le débat concernant la réforme du travail enflamme déjà la gauche, le premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, a en effet déjà expliqué qu'il aurait "du mal" à voter cette réforme en l'état. Le président du groupe PS à l'Assemblée nationale, Bruno Le Roux, veut calmer les débats, et souhaite d'abord du "dialogue". "Je souhaite que l’on se pose les bonnes questions et que l’on évite les postures d’emblée. Nous sommes sur un avant projet et j’ai l’impression qu’il faudrait déjà dire si l’on va voter pour ou contre. On ne demande à personne de voter, on demande de discuter", explique -t-il.
La réforme, qui a été transmise au Conseil d'État mercredi 17 février par la ministre du Travail, Myriam El-Khomri, comporte plusieurs points de discorde, et la ministre a évoqué, jeudi 18 février, a évoqué un possible recours au 49-3 pour faire passer le texte en force.
Une possibilité que Bruno Le Roux n'écarte pas, mais ne demande pas non plus. "Le gouvernement est dans son rôle de laisser penser et de dire que rien ne l’empêchera de réformer, explique-t-il. Et je suis dans le mien en disant que rien ne doit empêcher le dialogue". "Le 49-3 est un outil qui peut permettre de favoriser la discussion" avec ceux qui veulent "bloquer" selon lui.
Je redoute toujours sur ce texte les postures et j’en entends beaucoup depuis quelques heures
Bruno Le Roux
"Je redoute toujours sur ce texte les postures et j’en entends beaucoup depuis quelques heures, regrette Bruno le Roux. Je veux que l’on ramène ce texte à son unique finalité : est-il possible d’avoir plus d’embauche dans notre pays et est-il possible d’imaginer une entreprise avec des rapports sociaux différents."
La lutte contre le chômage est la seule qui m'intéresse aujourd'hui
Bruno Le Roux
Le président du groupe PS estime que la volonté de réforme est présente, et nécessaire. "Je n’ai plus l’impression que le code du travail, dans la réalité, protège au quotidien nos salariés", juge-t-il.
En répondant à la question de savoir la gauche était "contaminée" par le patronat avec cette réforme qui pourrait toucher aux 35 heures, Bruno Le Roux rétorque que lui n'est seulement "contaminé par la lutte contre le chômage". "La seule qui m'intéresse aujourd'hui", insiste-t-il.
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