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Questions au gouvernement : Jean-Luc Mélenchon s'en prend à François de Rugy

Le président de l'Assemblée nationale, qui a menacé d'arrêter les questions au gouvernement, s'est attiré les foudres de Jean-Luc Mélenchon mardi 19 décembre. Ce dernier dénonce une "crise d'autorité" de la part de François de Rugy.

François De Rugy, président de l'Assemblée nationale
Crédit : CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP
Claire Gaveau & AFP
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Un recadrage qui ne passe pas. Alors que la question de la députée Frédérique Dumas (La République En Marche) sur l'audiovisuel était perturbée par des opposants politiques, François de Rugy a haussé le ton face au brouhaha général mardi 19 décembre.

"Mes chers collègues, quel que soit le groupe auquel vous appartenez, si chaque fois qu'un député pose une question, les députés des autres groupes couvrent de leur voix les propos tenus, alors nous arrêterons les séances de questions au gouvernement", a-t-il déclaré assurant que cela n'avait "aucun intérêt" de les poursuivre dans ce contexte. Et d'ajouter : "Ici, ce n'est pas la loi de celui qui crie le plus fort !"

Une sortie guère appréciée par certains membres de l’hémicycle. En première ligne ? Jean-Luc Mélenchon. Le leader de la France insoumise a montré son mécontentement au moment où la ministre de la Culture Françoise Nyssen prenait la parole. "Pour qui tu te prends", peut-on entendre dans une séquence isolée par BFM TV. 

À la reprise des débats après les questions au gouvernement, Jean-Luc Mélenchon a reproché à François de Rugy de s'être "abandonné à une de ces crises d'autorité que nous n'acceptons pas".

Selon lui, cette fonction donne "la prééminence à l'un ou l'une d'entre nous, pour la police des débats", mais ne permet pas de modifier l'article de la Constitution prévoyant des questions au gouvernement ou de "supprimer une telle séance".

Une explication à laquelle a directement répondu le président de l'Assemblée nationale. "Vous êtes à la tête d'un groupe de 17 députés, si 300 députés se mettent à couvrir de leur voix l'expression d'un député de votre groupe par exemple, cela n'aura plus d'intérêt ni pour vous ni pour celles et ceux qui nous regardent", a-t-il déclaré défendant dès lors le "respect" et les "échanges d'arguments" plutôt que les "cris, insultes ou bruits de pupitres"

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