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Vincent Peillon dans le studio de RTL, le 10 janvier 2017
Crédit : Frédéric Bukajlo / Sipa Press / RTL
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Considéré comme le quatrième homme de la primaire de gauche, à en croire les résultats d'un sondage Kantar Sofres-Onepoint pour RTL, Vincent Peillon a décidé de passer à l'offensive contre celui qui le précède et semble afficher la meilleure dynamique du moment : Benoît Hamon. Au micro de RTL, mardi 10 janvier, le député européen s'est attaqué à deux propositions phares de son concurrent.
En premier lieu, son viseur s'est porté sur l'idée du 49.3 citoyen. Cette mesure vise à donner la possibilité à 400.000 personnes de se mobiliser sous forme de pétition pour stopper une proposition de loi. Pour Vincent Peillon, un premier problème se pose sur la forme et l'aspect purement sémantique. "À mon avis, le mot (49.3 citoyen, ndlr) est mal choisi. D'un côté, il le supprime, de l'autre il le remet".
Mais c'est surtout sur le fond que le bât blesse, selon lui. "Donc 400.000 personnes vont pouvoir bloquer l'application des lois décidé par une majorité", observe-t-il, considérant que "aucune des réformes de ce pays" n'aurait pu être votée avec ce système. Sans détour, le proche de François Hollande considère qu'une telle proposition discrédite le projet de Benoît Hamon : "Il faut que cette primaire soit sérieuse. On n'est pas là pour dire des choses qu'on ne fera pas".
Dans un second temps, il s'est attardé sur le revenu universel, projet que Benoît Hamon avait précisé la veille sur RTL. Seulement, Vincent Peillon y voit une "rupture avec le principe républicain fondamental de solidarité". Il n'hésite d'ailleurs pas à renvoyer au passé la pensée "hamoniste" sur la raréfaction du travail liée à la révolution numérique et la place du travail dans la société.
"Le début du raisonnement de Benoît Hamon, c'est de nous expliquer que les robots vont nous remplacer. (...) Les études sur lesquelles il se fonde sont des études qui ont été corrigées. Depuis, on s'est rendu compte qu'on avait confondu la tâche et la profession. Des tâches vont disparaître, pas des métiers", analyse Vincent Peillon. Pour répondre à la destruction créatrice de l'emploi, provoquée par l'innovation et le numérique, l'ex-ministre propose plutôt de "monter le niveau de qualification" pour que les Français ne soient pas pris de court par les "métiers de demain [qui] sont des métiers qualifiés".
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