Deuxième débat de la primaire de la gauche oblige, Le Mag Pol bouleverse légèrement son programme. Ce dimanche 15 janvier, pour suivre et partager avec vous les temps forts des deux heures et demie d'émission organisées par iTélé, BFMTV et RMC, Olivier Mazerolle ne débat pas, comme à l'accoutumée, avec les journalistes de LCI et du Figaro. Notre éditorialiste livre tout de même son analyse quant à la manière dont a été abordée, au cours de ce deuxième débat en vue de la primaire de la gauche, la question de l'immigration.
Vincent Peillon a attaqué Manuel Valls sur ses déclarations à propos de l'immigration. Comme Arnaud Montebourg et Benoît Hamon, il préconise une politique européenne dans ce domaine. "Valls répond 'moi j'ai gouverné et je me suis rendu compte en discutant avec les autres responsables européens - comme effectivement les Allemands - que l'on était ok pour un accueil, mais un accueil maîtrisé, analyse Olivier Mazerolle. Manuel Valls dit 'l'expérience, c'est moi'".
Après l'investiture officielle de François Fillon, samedi 14 janvier, comme candidat officiel de la droite pour la présidentielle, on s'attelle à éviter la friture de ses anciens adversaires de la primaire. Le sarkozyste Gérald Darmanin expliquait, sur RTL, que François Fillon voulait faire travailler les fonctionnaires 39 heures payées 39, un couac... sans parler de la sécurité sociale. Sur ce thème, "c'est parti en vrille", reconnaît un filloniste. Pour éviter que cela se reproduise, une réunion hebdomadaire est désormais organisée, tous les mercredis au siège de campagne de François Fillon, entre les fillonistes, les sarkozytes, les juppéistes, les lemairistes. Le projet du candidat est passé au peigne fin et tous essaient de s'accorder sur les arguments permettant d'éviter toute cacophonie.
Ça grince toujours en coulisses, et notamment sur la personnalité de François Fillon. Des élus, des anciens adversaires à la primaire, lui ont envoyé leurs vœux de bonne année par texto. À l'heure actuelle, ils attendent toujours une réponse... Ce genre de petites attentions - "traiter les gens" comme on dit en politique - n'a jamais été le fort de l'ancien Premier ministre. Et, comme il l'a dit, "il n'a pas l'intention de changer".
L'ancien chef de l'État, qui déjà n'avait pas apprécié que François Fillon attende presque deux mois après la primaire pour le revoir, a été fortement agacé par la mise en place de la réunion des différents courants chez Les Républicains (voir deux paragraphes au-dessus). Nicolas Sarkozy a appelé nombre de ses soutiens pour le le leur dire, et il ne s'est pas arrête là. Il leur a dit le danger que court, selon lui, François Fillon, qui ne pas parle pas aux classes populaires, si d'un côté il augmente la TVA et, de l'autre, supprime l'Impôt sur la fortune (ISF).
Vincent Peillon avait assuré que son projet avait été approuvé par le FMI et l'OCDE, mais son entourage relativise. Le candidat à la primaire de la gauche aurait en fait voulu dire qu'il avait pris en compte les prévisions économiques des deux institutions pour construire son programme. Une nuance qui change tout.
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