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Primaire de la gauche : pourquoi Valls attaque Hamon sur l'islamisme et l'insécurité

FACT-CHECKING - L'ancien premier ministre accuse son adversaire d'être trop laxiste avec l'islamisme radical.

Benoît Hamon et Manuel Valls, le 23 juin 2014
Crédit : AFP / archives, Guillaume Souvant
Primaire de la gauche : quand Valls qualifie Hamon de "candidat de l'insécurité"
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Vincent Derosier & La rédaction numérique de RTL
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Les échanges du débat de l'entre-deux tours prévu ce mercredi 25 janvier promettent d'être houleux. Depuis l'annonce des résultats dimanche 22 janvier, Manuel Valls multiplie les attaques envers son adversaire de la primaire de la gauche, Benoît Hamon, arrivé en tête de ce premier tour avec un peu moins de 36% des voix. Dernière en date, l'ancien Premier ministre accuse l'élu des Yvelines d'être trop laxiste avec l'islamisme radical. "Il ne peut pas y avoir le moindre compromis avec le communautarisme", insiste Manuel Valls. Mais cette accusation est-elle fondée ? 

Pour tenir de tels propos, Manuel Valls s'appuie sur une déclaration faite par Benoît Hamon en décembre dernier sur le plateau de France 3. Il réagissait à la diffusion d'un reportage tourné à Sevran en Seine-Saint-Denis, où deux femmes avaient été rejetées d'un café par des hommes. "Dans les cafés ouvriers, historiquement, il n'y avait pas de femmes. Mais remettons des questions sociales avant de mettre des questions religieuses", avait dit Benoît Hamon. 

Ses propos créent rapidement la polémique, à tel point qu'il déclare le lendemain qu'il aurait du condamner avant de chercher à expliquer. Il réaffirme alors sa volonté de "combattre le fondamentalisme religieux" et assure qu'il est intransigeant avec la laïcité

Mais Manuel Valls ne s'arrête pas là, il parle de Benoît Hamon comme d'un candidat "de l'insécurité". Sur quoi se base-t-il ? Sur le fait que Benoît Hamon n'ait pas voté le projet de loi de réforme constitutionnelle, mais pour une raison bien précise : l'ancien ministre de l'Éducation était contre la déchéance de nationalité. Il s'était également abstenu sur l'ensemble du projet de loi de lutte contre le terrorisme, tout comme lors des dernières prolongations de l'état d'urgence en juillet et février dernier. 

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En revanche, là où Benoît Hamon ne peut pas faire objet de laxisme, c'est lorsque l'on s'aperçoit qu'il a voté la loi sur le renseignement, mais aussi la première prolongation de l'État d'urgence. 

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