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Benoît Hamon, lors d'un meeting à Toulouse le 20 janvier 2017
Crédit : PASCAL PAVANI / AFP
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Benoît Hamon n'aura pas échappé à son "surnom". Après Ali Juppé et Farid Fillon, le favori de la primaire de la gauche est désormais appelé Bilal Hamon par la fachosphère. Une appellation pour critiquer ouvertement l'ancien ministre de l'Éducation nationale, arrivé en tête du premier tour avec 36% des voix.
Si Manuel Valls ne reprend pas ce sobriquet, il apporte par certaines allusions de l'eau à ce moulin. Invité de France info ce mardi 24 janvier, l'ancien premier ministre a ainsi dénoncé certaines "ambiguïtés" de son rival. Avant d'expliquer : "Il y a des risques d'accommodement (avec l'islamisme radical, ndlr). Il me semble important qu'on soit au clair. Il ne peut pas y avoir le moindre compromis avec les communautarismes et avec ces pratiques qui concernent nos femmes.".
Des attaques également portées par l'ensemble de ses soutiens. Ainsi, dans les colonnes de Libération, le chef de cabinet de Manuel Valls, Sébastien Gros, insistait sur le choix à faire "entre les valeurs républicaines et le communautarisme". Mais certains vont encore beaucoup plus loin. Ainsi, le quotidien relaie les propos d'un ministre, sous couvert d'anonymat, qui affirme que Benoît Hamon "est le candidat des Frères musulmans". Une manière de relancer le débat et de critiquer les propos tenus par le député des Yvelines sur l'absence des femmes dans les cafés de Sevran. "Historiquement, dans les cafés ouvriers, il n'y avait pas de femmes", avait-il relativisé provoquant l'incompréhension de ses adversaires.
Invité de RFI, Benoît Hamon a contre-attaqué en fustigeant ce "procès". "On me fait le procès de quoi ? D'être élu de banlieue et d'être confronté à la réalité de ce communautarisme que je combats, autrement que par des mots", a-t-il affirmé. Tout cela avant de demander "à Manuel Valls et ses amis un peu de sobriété".
Une fois encore, le favori de la primaire de la Belle Alliance Populaire n'est pas le seul à réagir après cet échange. Ainsi, certains soutiens adverses ont pris position en faveur de Benoît Hamon. Karine Berger, porte-parole de Vincent Peillon, a dénoncé une accusation honteuse assurant que "la compétition de la primaire n'autorise pas de dire tout et n'importe quoi". Enfin Yann Galut, porte-parole d'Arnaud Montebourg a lui évoqué une déclaration "scandaleuse" ajoutant que Manuel Valls perdait "une fois de plus" son "sang-froid".
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