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Primaire à droite : les électeurs de gauche plus anti-Sarkozy que pro-Juppé

Un sondage Ifop pour "L'Obs" détaille les raisons qui poussent les électeurs de gauche à participer à la primaire de la droite.

Alain Juppé et Nicolas Sarkozy
Crédit : NICOLAS TUCAT / AFP
Ryad Ouslimani
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Il a fallu du temps afin de l'imposer mais Alain Juppé, allié pour cette circonstance à François Fillon, avait obtenu que la primaire de la droite et du centre soit ouverte à tous, au-delà des sympathisants de leur camp. "Une primaire largement ouverte, c'est ma seule chance d'y arriver", avait-il confié à L'Obs au printemps 2014. En effet, en jouant sur une certaine mobilisation des électeurs de gauche contre Nicolas Sarkozy, Alain Juppé s'offrait une chance de sortir vainqueur et de filer vers l'élection présidentielle avec le soutien des partis de droite et du centre. 

Une stratégie qui semble devenir payante, les sondages le plaçant en tête et vainqueur de la primaire de son camp. Quant aux électeurs de la gauche, un sondage Ifop pour L'Obs confirme leur positionnement anti-Sarkozy. Ainsi, 57% des électeurs de gauche pense que la primaire à droite "est une élection ouverte, les électeurs de gauche peuvent parfaitement y participer". Pour les électeurs du Front de gauche, cette légitimité concerne 59% des interrogés. 

Le "tout sauf Sarkozy" comme moteur

À y regarder de plus près, les raison invoquées de cette participation au vote valident un peu plus la stratégie d'Alain Juppé. 39% expliquent que leur vote serait un moyen d'empêcher Nicolas Sarkozy de remporter la primaire, et 28% iront aux urnes afin d'éviter un second tour Sarkozy-Le Pen au second tour de la présidentielle. 10% d'entres eux le feront car ils apprécient Alain Juppé. "Il y a des déçus du 'hollandisme' qui, parfois, avaient voté pour Sarkozy précédemment. S'ils veulent venir vers nous, ils sont les bienvenus", avait appelé Alain Juppé lors du premier débat de la primaire, appuyant sur son rôle de rassembleur. 

Une attitude que combat le PS à travers les déclarations de ses cadors, à l'image de son premier secrétaire, Jean-Christophe Cambadélis, qui avait déclaré au Figaro : "Alain Juppé aux primaires, c'est Marine Le Pen aux législatives". Une tentative de diabolisation de celui qui constitue une menace pour la gauche en vue de la présidentielle. Julien Dray et Najat Vallaud-Belkacem ont eux aussi exprimé leur souhait de ne pas voir les électeurs de gauche se rendre aux urnes pour choisir le candidat du camp opposé, au risque de fausser le résultat. Un point de vue partagé par Nicolas Sarkozy qui refuse de s'adresser à eux, dénonçant "parjure", "compromission" et "déloyauté" à longueurs de discours.

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