Jeudi noir pour François Fillon. Alors qu'un sondage Harris Interactive publié l'après-midi du 2 mars annonçait que seuls 25% des Français souhaitent le maintien du candidat Les Républicains dans la campagne présidentielle, la journée du 2 mars s'achevait par une vague de défections sans précédent. Bruno Le Maire, Benoist Apparu, Gilles Boyer ou Gérald Darmanin ont en effet claqué avec fracas la porte de la campagne.
"Jusqu'à présent ce sont les socialistes qui faisaient monter le Front national, maintenant c'est nous. J'ai honte de ma droite", a cinglé jeudi sur Twitter l'ancien directeur de campagne de Nicolas Sarkozy, comme l'ont repéré nos confrères de BFMTV.
En meeting à Nîmes (Gard), François Fillon a tenté de se positionner au-dessus de la mêlée, se présentant comme un "combattant" qui n'a pas "l'intention de se coucher" face à la débandade générale. Dans ce département où le FN a recueilli 42,6% des suffrages au second tour des régionales en 2015, le député de Paris a essayé tant bien que mal de relancer sa campagne en visitant une exploitation viticole et participant à une table-ronde avec des représentants de harkis et de rapatriés.
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