Présidentielle 2017 : "Il y a la primaire des partis, il y aura la primaire des Français", promet le président d'un mouvement citoyen

Lundi 11 avril, une conférence de presse réunissait un collectif de mouvements citoyens qui se posent en alternative aux partis politiques en vue de l'élection présidentielle de 2017. Parmi les dizaines de mouvements figuraient notamment la "Transition" ou "BleuBlancZèbre", qui ont annoncé leur union pour faire face à la crise et offrir une voie différente aux électeurs. 

"Face à une situation bloquée, à un taux d'abstention de 50 %, à une extrême-droite qui pèse 30%, à 6,5 millions de personnes à Pôle Emploi... La responsabilité de la société française c'est de se mobiliser", déclare ainsi Claude Posternak, communicant et président du mouvement "Transition" au micro de RTL. Porte-parole du jour pour l'alternative citoyenne, Claude Posternak a par ailleurs annoncé qu'une primaire se tiendrait également entre ces mouvements afin de répondre aux réelles attentes des Français. "L'ensemble des mouvements citoyens (...) a décidé pour la première fois de travailler ensemble et de dire : il y a la primaire des partis et il y aura la primaire des Français". 

Un rassemblement de la société civile espéré

Tout en rappelant que "91% des Français disent ne plus faire confiance aux partis politique", l'invité de RTL Midi accentue les responsabilités des hommes politiques dans cette défiance citoyenne. "Le problème des élites, c'est qu'elles mentent, lance-t-il. Car lorsque l'on promet quelque chose et qu'on ne le tient pas c'est qu'on ment. Et surtout, elles ne sont pas efficaces". 

C'est à la société civile de se rassembler, parce que les partis politiques en sont dans l'incapacité

Claude Posternak

Pour répondre à cette impasse, dans un contexte de crise, Claude Posternak attend de la société civile qu'elle se rassemble pour repartir sur des bases communes. "Il faut des réponses concrètes, les gens veulent qu'on leur trouve des solutions. C'est à la société civile de se rassembler parce que les partis politiques en sont dans l'incapacité". Une volonté affichée des mouvements citoyens qui, quelles que soient leurs aspirations politiques, prônent une union au delà des différences. "Nous sommes sur un fil commun qui est aujourd'hui de redonner espoir à ce pays, et pas de lui dire simplement de garder le cap", conclut-il ainsi sur RTL.