Il faut réformer. Voilà l'objectif de l'UMP. Mais avant de s'attaquer à la politique du gouvernement, le parti estime qu'il doit commencer par faire le ménage chez lui. Après avoir essuyé le retrait de Nicolas Sarkozy de la vie politique, la guerre des chefs entre François Fillon et Jean-François Copé, ainsi que la démission de ce dernier, l'UMP est à la recherche d'un nouveau souffle.
Bruno Le Maire, qui est en pleine campagne pour la présidence du parti, met en avant sa volonté de "redresser" ce dernier. Adieu les guerres d'ego, finie la conquête du pouvoir, le député de l'Eure se présente pour mettre en place "un projet, un renouveau" du parti.
Et ils sont plusieurs à être d'accord sur ce point, comme le maire de Nice Christian Estrosi, qui reconnaît que "sans réforme de fond l'UMP disparaîtra", lors du campus du parti organisé par les jeunes du mouvement. Hervé Mariton se joint à cette idée en expliquant que l'opposition est "en danger de mort si nous persistons à prendre à la légère les statuts et la restructuration de notre maison".
Si tout le monde se rassemble autour d'une idée commune, la pratique est plus délicate. Les seuls propositions concrètes de changements émanent des proches de Nicolas Sarkozy, qui n'a d'ailleurs toujours pas annoncé sa candidature officielle. Pour repartir sur de bonnes bases, l'ancien président estime que le changement doit passer par trois axes : un nouveau nom, un nouveau siège et une nouvelle ligne.
L'idée de rebaptiser l'UMP semble séduire un grand nombre de membres du parti. Selon des proches de Nicolas Sarkozy, "l'exercice toujours délicat en politique, permettra de dissocier la future formation des affaires, toutes siglées UMP sur lesquelles la justice pourrait enquêter", rapporte Le Figaro.
Si l'idée de changer de nom séduit autant, c'est aussi pour contrecarrer la présidente du Front national. "Il serait judicieux que le prochain nom ne se termine pas par 'P'. Ce qui priverait Marine Le Pen de son slogan UMPS", explique un membre de la direction du parti.
Vient ensuite le sujet de la localisation du siège. Actuellement situé dans le 15e arrondissement de Paris, les proches de l'ancien président confirment que pour un nouveau départ, ce dernier souhaite délocaliser le siège. Selon Le Parisien, cette idée aurait été soufflée par deux fidèles de Nicolas Sarkozy, Luc Châtel et Nathalie Kosciusko-Morizet.
Et enfin le "nouveau UMP" verra sa ligne politique se transformer. Mais pour l'instant, ni Nicolas Sarkozy, ni ses proches, ni les membres de l'UMP ne se lancent dans cet ambitieux projet.
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