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Selon Emmanuel Macron, "être élu, c'est un cursus d'un ancien temps"

REPLAY - Le ministre de l'Économie a fait une nouvelle sortie choc dimanche 27 septembre. Lors d'un forum organisé par "Le Monde", il remet en cause le système politique actuel.

Emmanuel Macron, ministre de l'Économie, le 15 septembre 2015

Crédit : PATRICK KOVARIK / AFP

Pour Emmanuel Macron, "être élu, c'est un cursus d'un ancien temps"

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La rédaction numérique de RTL

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En substance : l'élection c'est ringard pour Emmanuel Macron. Lors d'un forum organisé par Le Monde, dimanche 27 septembre, le ministre de l'Économie est revenu sur ses prises de position polémiques sur les 35 heures ou sur les fonctionnaires et a affirmé que "le libéralisme est de gauche". Mais cette fois, le pensionnaire de Bercy est allé encore plus loin. Il ne se contente pas de briser les tabous de son propre camp et remet en cause tout le système politique. "Être élu est un cursus d'un ancien temps", a-t-il lancé.
Emmanuel Macron affirme, dans le quotidien national, que l'élu qui parvient aux plus hautes fonctions par une succession de mandat est un modèle qui a vécu. Problème, pour l'instant c'est le seul. Quel homme ou femme a pu se hisser au sommet de l'État français sans être passé par la logique des partis ? Une logique qui bloque le renouvellement de la classe politique et qui promeut uniquement des apparatchik, des pros de la politique

Trois exceptions en exemple

Cependant, il existe trois exceptions. Raymond Barre, nommé Premier ministre par Valéry Giscard d'Estaing en 1976, ne sera élu député et maire qu'après ce passage à Matignon. George Pompidou, ancien de la banque Rothschild, a été élu à l'Élysée à la faveur de la démission de Charles de Gaulle. Enfin, le général de Gaulle est porté au pouvoir à la libération puis en 1958, sans jamais être passé par le filtre électoral. 

Des exemples illustres que le ministre de l'Économie a, sans doute, dans un coin de sa tête. Selon lui, les partis anesthésient le débat public et ne sont plus "producteur d'idées". Et s'il avoue n'avoir "jamais voulu être candidat", cela pourrait encore changer. Plusieurs socialistes sont prêts, comme Jean Glavany dans les Hautes-Pyrénées, à lui laisser leur fief.

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