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Nicolas Sarkozy "à 200%" face aux militants UMP
Le candidat à la présidence de l'UMP participe à une rencontre avec les militants de son parti ce jeudi 2 octobre près de Troyes.
Nicolas Sarkozy dans l'Aube jeudi 2 octobre 2014
Crédit : Capture iTélé
Il n'y avait pas de pupitre sur scène ce jeudi, lorsque Nicolas Sarkozy a répondu aux questions des militants UMP près de Troyes dans l'Aube. Accueilli par le très chiraquien François Baroin, l'ancien chef de l'État a envoyé deux messages : son retrait de la vie politique l'a fait changer, et la droite doit se rassembler, autour de lui bien entendu.
L'ambiance de cette rencontre se voulait plutôt décontractée. François Baroin et Nicolas Sarkozy étaient assis dans des fauteuils, sur l'estrade. Mais l'ex-Président avait du mal à rester en place, et a tenu à montrer qu'il était revenu, et ce à fond, "à 200%" selon lui.
Sarkozy évoque son retour et ses rivaux
En préambule, l'ancien locataire de l'Élysée a parlé une vingtaine de minutes. "Ce soir, nous allons essayer de faire quelque chose qui ne s'est jamais fait, et qui manque profondément à la vie politique française : on va essayer d'échanger". Une réponse aux critiques de ses détracteurs, qui ont vu en lui depuis son retour le même homme qu'avant son retrait de la vie politique.
Tout ce que j'ai fait pendant deux ans et demi était intéressé par la politique
Nicolas Sarkozy
Mais dans cette première prise de parole, Nicolas Sarkozy n'a pas pu s’empêcher de parler de lui. "La passion de la France m'a pris il y a très longtemps, a-t-il ainsi expliqué à son auditoire. Tout ce que j'ai fait pendant deux ans et demi était intéressé par la politique", a ajouté celui qui a entretenu un faux suspense à propos de son retour.
L'ex-Président n'a pas manqué de piquer ses rivaux. "On peut s'aimer plus ou moins, mais on reste membre de la famille. Il n'y aura pas de succès individuel face à la faillite générale, a-t-il martelé énergiquement. Qu'il y ait des ambitions, je suis bien placé pour le comprendre, tant mieux. Mais le rassemblement doit être complet et total".
Nicolas Sarkozy a ensuite répondu à une série de questions, dont la plupart étaient évidemment triées sur le volet. 35 heures, loi Duflot, primaires ouvertes en vue de 2017... le spectre était suffisamment large pour rappeler ses propositions de ces derniers jours.