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Nicolas Dupont-Aignan reconnaît avoir "blessé" les Guyanais

En novembre 2014, l'actuel candidat à la présidentielle avait émis l'idée de "rouvrir Cayenne", pour y envoyer les Français partis faire le jihad.

Nicolas Dupont-Aignan, Président du parti Debout la France, le 1er février 2017
Crédit : Eric FEFERBERG / AFP
Léa Stassinet
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"C'est une situation complètement surréaliste, le Premier ministre devrait y aller. Les Guyanais méritent qu'on leur parle, qu'on les écoute". Interrogé sur France 2 ce lundi 27 mars, Nicolas Dupont-Aignan a fustigé l'attitude du gouvernement concernant la crise que traverse la Guyane, où une grève générale illimitée débute ce lundi. "Le niveau d’insécurité en Guyane est effrayant et le gouvernement est aux abonnés absents alors qu’il y a encore un mois de travail". 

"S'il y avait des incidents en Corrèze ou à Toulouse, il y aurait un membre du gouvernement sur place", a-t-il dénoncé, ajoutant que "les Ultramarins se sentent abandonnés par l'État". Le président de Debout la France a également souligné la "richesse considérable pour la France" que représentent ces territoires d'Outre-mer. 

"Un centre de détention" pour isoler "ces fous furieux" à Cayenne

Mais l'évocation du conflit social en Guyane lui a également permis de faire son mea culpa. En novembre 2014, Nicolas Dupont-Aignan avait choqué une partie de la classe politique en proposant de rétablir "à Cayenne un centre de détention qui permette d'isoler ces fous furieux", avait-il déclaré, en parlant des Français partis faire le jihad en Irak ou en Syrie et qu'il fallait éloigner géographiquement. Il souhaitait tout simplement "rouvrir Cayenne". L'ombre du bagne de la capitale guyanaise, fondé sous Louis-Napoléon Bonaparte et officiellement fermé en 1938, planait sur les propos du candidat de Debout la France. 

Deux ans et demi après les avoir tenus, il a reconnu "une erreur". "J'ai blessé les Guyanais et je me suis excusé", a poursuivi Nicolas Dupont-Aignan. "Dans la vie, quand on fait une erreur, il faut le reconnaître". Le candidat à l'élection présidentielle, actuellement crédité de 5% dans les intentions de vote a depuis changé d'avis, et estime qu'un centre pouvant accueillir les jihadistes pourrait voir le jour dans des "territoires vides", comme par exemple dans les îles Kerguelen.  

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