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Modulation des allocations familiales : Hidalgo réticente

Sur "le principe", la maire PS de Paris est pour la modulation des allocations familiales mais elle n'approuve pas sa "modalité de mise en oeuvre".

La maire PS de Paris, Anne Hidalgo, demande "plus de progressivité" au gouvernement sur la modulation des allocations familiales (Archives).

Crédit : AFP / LIONEL BONAVENTURE

La rédaction numérique de RTL & AFP

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"Que l'on mette une progressivité en fonction des revenus, ça n'est pas choquant en soi. Le principe est un principe intéressant. En revanche ce que je n'approuve pas, c'est la modalité de mise en oeuvre", a déclaré Anne Hidalgo, ce vendredi 17 octobre sur France 2.

"Je suis pour mais aujourd'hui, compte tenu des problèmes de pouvoir d'achat, il faut faire attention et être très prudent. Il faut beaucoup plus de progressivité parce que là, vous touchez les classes moyennes et les classes moyennes sont plutôt à la peine", a développé la maire de Paris.

Un problème de pouvoir d'achat

"Aujourd'hui, vous avez des familles qui ont 40, 45% de leurs revenus qui partent en impôts. A Paris, vous avez des familles dont 30 à 40% du revenu partent en logement. Donc j'estime qu'il y a aujourd'hui un problème de pouvoir d'achat", a-t-elle expliqué.

Les députés PS ont finalement obtenu jeudi de l'exécutif que des baisses de prestations familiales, en particulier de la prime à la naissance, soient remplacées par une modulation des allocations selon le revenu, une annonce aussitôt critiquée par la droite, les associations familiales et la CGT.

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