Alors que Marine Le Pen et Emmanuel Macron sont en tête des intentions de vote au premier tour, la présidente du Front national n'épargne pas son principal concurrent à l'Élysée. En meeting à Perpignan samedi 15 avril, elle a affirmé qu'"il est très important que les Français comprennent que si par malheur il était élu président de la République, M. Macron accélérerait encore davantage la dérive multiculturelle dans laquelle s'enfonce la société française, et aggraverait un communautarisme déjà malheureusement en pleine progression".
Comme la veille, et comme certains responsables Les Républicains, Marine Le Pen venait à nouveau de reprocher à l'ancien ministre de l'Économie de ne pas avoir écarté Mohamed Saou, référent de son mouvement "En Marche !" dans le Val d'Oise, au centre d'une enquête de la commission d'éthique du parti de M. Macron, pour des publications anciennes sur les réseaux sociaux. Mohamed Saou a été mis en retrait de ses fonctions.
"Pourquoi M. Macron ne veut pas exclure cet individu de son mouvement ? Parce qu'il subit la pression", un "chantage", de la part de Marwan Muhammad, responsable du Collectif contre l'islamophobie en France, "un collectif bien connu pour ses liens avec l'islamisme", a accusé encore Marine Le Pen. "On a l'impression qu'il est en train d'écrire un nouveau chapitre au livre de Houellebecq, Soumission", a raillé la présidente du Front national, qui a multiplié les reproches contre le candidat "En Marche !". Alors qu'elle le qualifiait d'"homme sans foi ni loi", des frontistes donnant de la voix l'ont accusé d'être un "vendu".
François Fillon n'est pas clair avec la question de la laïcité et de l'islam radical
Marine Le Pen
La dirigeante du parti frontiste s'en est aussi pris à François Fillon, qui a selon elle "multiplié les relations pour le moins troubles avec ces mouvances islamistes, qui prônent la supériorité de la loi religieuse sur la loi de la République." Pour elle, le candidat de la droite n'est "absolument pas clair avec la question de la laïcité et de l'islam radical".
L'ancien Premier ministre a "laissé pendant cinq ans prospérer un communautarisme triomphant dont nous payons aujourd'hui le prix de son inaction totale", a encore dénoncé l'eurodéputée. "Nous devons être intransigeants avec le danger mortel que représente le fondamentalisme islamiste dans notre pays (...). Je suis parfaitement au clair sur cette question, je mènerai à la tête de l'État une politique d'assimilation, de lutte contre le communautarisme et le fondamentalisme islamiste, a-t-elle promis.
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