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Des individus encagoulés et vêtus de noirs, lors du défilé du 1er mai 2018 à Paris
Crédit : Alain JOCARD / AFP
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C'est l'heure des comptes. Alors que 109 personnes ont été placées en garde à vue suite aux débordements du 1er mai, le dispositif policier est vivement critiqué. "Quand on a vu tourné en boucle des images de violence et d'incendie (...), il y a énormément de questions qui se posent. On se demande pourquoi la police n'est pas intervenue plus tôt (...) ou pourquoi il n'y a pas eu un filtrage des militants des 'Black Box' plus rapide", analyse Alain Duhamel.
Bien que l'on dénote de nombreuses dégradations matérielles, la situation n'est pas aussi dramatique que certaines personnalités politiques aient pu le dire. "Paris n'était pas à feu et à sang. Paris n'était pas en train de brûler", affirme l'éditorialiste. Et d'ajouter : "Quand on entend Éric Ciotti dire que, depuis 1968, on n'avait vu une manifestation aussi violente, on voit qu'il habite les Alpes-Maritimes".
Pour Alain Duhamel, cette propension à la violence s'inscrit dans le contexte social agité. "Notre-Dame-des-Landes, universités bloquées... Il y a une effervescence sociale et (...), jusqu'à présent, les mouvements sociaux n'obtiennent pas satisfaction. Ça démontre que (...) le dialogue social est un échec en France", conclut Olivier Duhamel.
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