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Manif pour tous : "Je suis le seul candidat à avoir manifesté", dit Copé

LE GRAND JURY - Le député-maire de Meaux insiste sur son implication dans la contestation du mariage gay, bien qu'il refuse désormais de revenir sur la loi Taubira, promulguée en mai 2013.

Jean-François Copé, le 16 octobre, sur le plateau du Grand Jury

Crédit : Frederic BUKAJLO - SIPA PRESS pour RTL

Jean-François Copé invité du Grand Jury, le 16 octobre 2016 - Partie 1

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Jean-François Copé invité du Grand Jury, le 16 octobre 2016 - Partie 2

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Le Grand Jury du 16 octobre 2016

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Clémence Bauduin

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"Réfléchissons à cette vieille formule que nos parents nous enseignaient, celle des 'accommodements raisonnables'", invitait Jean-François Copé dans son livre, Le Sursaut français, pour affirmer son opposition au mariage homosexuel, auquel il se dit toujours opposé. Tandis que les anti-mariage gays battent à nouveau le pavé, ce dimanche 16 octobre, pour appeler au retrait de la loi Taubira, le député-maire de Meaux, candidat à la primaire de la droite en vue de la présidentielle 2017, se présente comme "le seul des candidats à avoir manifesté" contre le mariage gay dans Le Grand Jury de ce même jour. Il affirme néanmoins ne plus avoir l'intention d'abroger la loi permettant ces unions, contrairement à certains de ses adversaires.

"J’ai été extrêmement marqué par la violence du climat de notre pays pendant les 18 mois de cette loi, affirme-t-il. Pendant ce temps-là, on n'a pas fait autre chose", poursuit le candidat, affirmant qu'il préfère tenir compte de "la liste des priorités" du pays. Celui-ci axe son discours sur "la question de la parentalité en France". "Nous avons absolument besoin de repenser notre politique familiale, pour accompagner les parents dans l'éducation des enfants", estime Jean-François Copé.

Celui-ci rappelle par ailleurs que François Fillon avait, à l'époque des fortes contestations, refusé de manifester. Depuis, Sens commun, mouvement interne aux Républicains qui s'oppose à la loi Taubira, a annoncé qu'il soutenait la candidature de François Fillon, alors que Jean-François Copé prétend avoir intégré ce collectif, de sa propre initiative, au sein de l'UMP d'alors. "Heureusement que je ne fais pas la liste de tous les gens à qui j'ai apporté des aides et qui ne sont pas avec moi en ce moment", ironise-t-il, se présentant comme délaissé dans cette campagne.

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