"Fainéants", "cyniques", "bordel"... Emmanuel Macron continuera "à dire les choses"
Lors de son interview de ce dimanche 15 octobre, le chef de l'État a dû répondre aux questions sur son vocabulaire, récemment critiqué à plusieurs reprises.
Des déclarations loin d'avoir été acceptées par tous. "Fainéants", "cyniques", "foutre le bordel"... Certains termes employés par Emmanuel Macron ces dernières semaines ont fait couler beaucoup d'encre. Dans son interview sur TF1, ce dimanche 15 octobre, le chef de l'État s'est soumis aux questions d'Anne-Claire Coudray, Gilles Bouleau et David Pujadas. Parmi les thèmes abordés, c'est celui de son vocabulaire, après certaines de ces phrases polémiques, qui a ouvert le bal. "D'abord, les mots de 'cyniques' et de 'fainéants' sont dans un registre soutenu… Ils ne sont pas clivants", a-t-il commencé.
"J'assume totalement. Mais je tiens à faire un distinguo important (...) Quand on dit cela, on n'agresse pas les Françaises et les Français, et je ne le ferai jamais parce que je considère l'ensemble de mes concitoyens", a détaillé Emmanuel Macron, avant d'ajouter : "Je suis le Président de tous les Français". Le chef de l'État s'est défendu d'avoir "cherché à humilier" les citoyens, pour qui il assure avoir toujours eu "de la considération". Et d'expliquer vouloir "s'approcher d'une certaine vérité", face aux "élites politiques" qui se sont habituées "à ne plus dire les choses, à avoir un discours aseptisé".
Quant au tollé provoqué par son évocation "des gens qui réussissent et des gens qui ne sont rien", Emmanuel Macron prône le malentendu. "Quand on sort le texte du contexte, le mot du discours, on peut tout faire dire", a-t-il expliqué. Et de promettre : "Je continuerai à dire les choses".
