Contrat de travail unique, 35 heures et loi Macron. Enfin surtout Emmanuel Macron. Dans une interview au Parisien Magazine, en kiosque ce vendredi, Laurence Parisot a balayé l'actualité et vanté les mérites du ministre de l'Économie. "C'est quelqu'un que j'apprécie (...) Je me sens proche de ceux qui ont une culture rocardienne, comme Manuel Valls et Emmanuel Macron", a expliqué l'ancienne patronne des patrons.
Plus surprenant ? Celle qui était à la tête du Medef de 2005 à 2013 a avoué avoir essayé de travailler avec l'actuel locataire de Bercy. "J'ai souhaité qu'il me rejoigne pour travailler avec moi, nous avons eu différentes conversations dans ce sens. Mais il préparait son engagement au côté de François Hollande pour la présidentielle de 2012", détaille-t-elle.
Les adjectifs positifs ne manquent pas alors que l'ancien banquier de Rothschild est décrit comme quelqu'un d'"engagé", d'"intelligent", d'"accessible" et de "réaliste". Mais elle va encore plus loin en dressant un comparatif avec l'ancien président de la République, Nicolas Sarkozy. "S'il y a une caractéristique commune à Manuel Valls, Emmanuel Macron et Nicolas Sarkozy, c'est bien d'être dans le réel. Et à la recherche de l'efficacité."
S'il y a une caractéristique commune à Manuel Valls, Emmanuel Macron et Nicolas Sarkozy, c'est bien d'être dans le réel
Laurence Parisot
Laurence Parisot semble en osmose totale avec le ministre de l'Économie et juge la loi Macron "prometteuse". Cette loi "est un dispositif multiple, qui prévoit aussi bien de faciliter l’installation de professions réglementées que de supprimer certaines contraintes pour le travail du dimanche. Elle injecte de la souplesse et de la modernité dans le système", a-t-elle détaillé même si elle regrette l'absence d'une loi Macron 2.
Depuis son investiture à Bercy, celui qui incarne le virage libéral entrepris par le gouvernement de Manuel Valls réunit autour de lui la gauche, avec plus ou moins de succès, mais surtout... la droite. Si Nathalie Kosciusko-Morizet avait déclaré que l'UMP était "très majoritairement contre" cette loi, François Fillon s'était lui montré ouvert au dialogue en évoquant des "aspects positifs" dans les colonnes du Monde.
Je prends cette loi comme une occasion d’instaurer un moment d’unité nationale autour d’un vrai projet de redressement de l’économie
François Fillon
L'ancien Premier ministre avait notamment évoqué la volonté d'une "unité nationale". "Je prends cette loi comme une occasion d’instaurer un moment d’unité nationale autour d’un vrai projet de redressement de l’économie", avait-il déclaré.
En octobre dernier, Emmanuel Macron était même à contre-courant de Manuel Valls ou François Hollande, au plus bas dans les sondages. Le ministre de l'Économie recueillait 58% d'avis positifs. Un chiffre qui baissait légèrement à 55% chez les sympathisants de droite et qui montait à 62% à gauche. La moitié des sondés évoquait même un ministre "ni trop à gauche, ni trop à droite".
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