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Alain Duhamel
Crédit : Damien Rigondeaud
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Emmanuel Macron est l'un des ministres les plus populaires du gouvernement, c'est l'homme à la mode. Pour Alain Duhamel, cela s'explique parfaitement : "Les Français adorent la nouveauté et ont peur du changement." À 38, le jeune ministre de l'Économie, incarne la nouveauté, "il débarque à peine en politique, il a une carrière absolument météorique" et en même temps "il apaise dans la mesure où il a plein d'idées de réformes, mais il les présente de façon apaisée. C'est-à-dire qu'il rencontre un maximum de gens, qu'il explique les choses à l'avance, qu'il écoute les doléances, les critiques, qu'il essaie de répondre de son mieux, qu'il est aimable avec tout le monde, y compris avec ses adversaires, qui, eux, l'apprécient."
Du coup, il arrive à faire passer des réformes par la pédagogie. En cela, il est différent de Manuel Valls qui se veut lui aussi réformateur, mais "met en scène la dramaturgie de la réforme et joue de se fermeté et de son autorité", tandis qu'Emmanuel Macron, "travaille par la persuasion et par la séduction". Pour Alain Duhamel, ce ministre évoque un certain souvenir : "Ça me fait beaucoup penser à Valéry Giscard d'Estaing, au même âge."
A priori, cela semble paradoxal, mais "quand on regarde leur formation, c'est la même" : ils sont tous les deux passés par l'ENA avant de devenir inspecteurs des finances, "ils sont tous les deux les brillants sujets de leurs promotions." Ils ont aussi eu des fonctions comparables au même moment et puis "au sein de leur propre camp ce sont des francs-tireurs (...) Valéry Giscard d'Estaing, c'était un libéral au milieu des gaullistes et Emmanuel Macron, ce n'est pas un membre du parti socialiste orthodoxe, c'est une évidence".
Enfin, ils ont une particularité commune : leurs idées sociétales qui sont "des idées de non-conformiste dans leur propre famille." De là à penser qu'Emmanuel Macron sera candidat en 2017, il n'y a qu'un pas. "Si François Hollande n'est pas candidat, à ce moment-là, il y aura des primaires et c'est tout à fait imaginable qu'il participe aux primaires, même si le favori serait Manuel Valls. En tout cas, on a une certitude, c'est que l'avenir du Parti socialiste, ça passerait après 2017 par un duel au couteau entre Manuel Valls et Emmanuel Macron."
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