Richard Ferrand peut compter sur le soutien du président de la République. Le 31 mai en Conseil des ministres, Emmanuel Macron a appelé le gouvernement à la solidarité envers son ministre de la Cohésion des territoires, soupçonné de favoritisme vis-à-vis de sa compagne.
Pour Alain Duhamel, "la ligne officielle", c'est le maintien du ministre à son poste : "Richard Ferrand dit 'Je suis honnête et je veux rester', le Premier ministre le défend à la télévision et le président de la République appelle le gouvernement à la solidarité. Leur argumentation, elle est simple : il n'y a aucune action judiciaire engagée contre lui." Richard Ferrand a les institutions de son côté : "Le parquet national financier a considéré qu'il n'était pas concerné, rappelle Alain Duhamel, et le parquet de Brest a semblé considérer qu'il n'y avait pas de présomption de délit, donc il peut rester."
Si ce raisonnement se tient juridiquement, la question est ailleurs pour l'éditorialiste : "Moralement, quand on voit les réactions à travers plusieurs sondages, aujourd'hui manifestement les Français ont le sentiment que la classe politique est corrompue, qu'on ne peut pas faire confiance aux ministres, que la moralisation ne va pas progresser. Donc c'est négatif." De plus, "Politiquement, il va de soi que ce qui se passe est forcément mauvais pour le président de la République, pour le gouvernement, pour En Marche ! et pour, en règle générale, le camp de Richard Ferrand."
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